<233> de la ville de Dresde cette somme en contribution extraordinaire que j'ai fait demander,1 dont j'ai été bien aise. Je ne doute pas aussi que vos bons arrangements sur cet article ne sortissent leur effet, et que, si la ville ne paie pas d'abord la somme entière, elle s'en acquittera au moins pour la plus grande partie, et, dans les circonstances présentes, il est indispensable d'en tirer tout l'argent qu'on peut.2
S'il y a eu du tapage au château de Nischwitz,3 quand le colonel Mayr, en passant auprès de cette terre, est entré dans la maison, pour chercher des armes y cachées, cela ne fait rien, et dans un temps où presque toute l'Europe se ressent des inconvénients de la guerre, it n'est pas extraordinaire que le comte de Brühl en ressente aussi quelque chose pour sa part.
Pour ce qui regarde le temps où je voudrai vous voir et vous parler, je ne saurais encore le fixer autrement qu'à peu près vers la fin du mois courant; avant ce temps-là, il n'est pas possible de songer à des projets et plans de campagne, outre qu'il faut que j'attende encore le succès de certaines entreprises du maréchal Lehwaldt et du prince Ferdinand de Brunswick, dont l'exécution heureuse ou non ne laissera pas d'avoir son influence dans nos plans de la campagne à faire. Et, sur ce, je prie Dieu etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
9764. AU MAJOR DE PLACE D'O A GLATZ.
Breslau, 9 février 1758.
J'ai reçu votre rapport du 7 de ce mois, dont j'ai été content, par les nouvelles qu'il comprend. Cependant, je trouve nécessaire de vous avertir que vous devez vous tenir bien sur votre garde et être fort vigilant contre toute surprise que l'ennemi saurait entreprendre sur votre poste. J'ai appris de bonne main que l'ennemi a fait apprêter à Trautenau 200 cercles goudronnés avec quantité de fascines, dont il y en a aussi de goudronnées, et qu'il prend d'ailleurs sous main des arrangements qui semblent marquer un dessein de quelque entreprise soudaine et à l'impourvu. Soyez donc bien sur vos gardes, parcequ'il saurait bien arriver que l'ennemi voudrait tenter quelque chose contre vous, en jetant quelques bombes en Glatz, et hasarder là quelque échauffourée. Je ne suis pas à même d'envoyer là, dans le moment présent, quelques troupes, ce qui se fera cependant à la suite du temps.
Federic.
Nach dem Concept.
1 Vergl. Nr. 9739.
2 Am 9. Februar schreibt der König an den Generalmajor von Finck, dass Dresden gar wohl 500,000 Thaler geben und aufbringen könne, „wenn in Considération genommen wird, dass die weit geringere und mit Dresden ganz und gar in keine Comparaison zu stellende Stadt Halberstadt denen Franzosen binnen einer Zeit von gar wenig Tagen 200,000 Thaler bezahlen und aufbringen müssen“ . Vergl. S. 191.
3 Vergl. S. 89.