9889. AN DEN GENERALFELDMARSCHALL PRINZ MORITZ VON ANHALT-DESSAU.
[Grüssau,] 3. [April 1758].
Ich habe Fouqué geschrieben, den Feind zu suchen über Reinerz Ombrage zu machen. Geschiehet das, und dass nur was Panduren gekloppet werden, so ziehet sich der rechte Flügel gegen Königgrätz, allwo sie stark an dem Pandurenberg schanzen lassen.
Morgen werden die Batterien bei Schweidnitz anfangen zu feuren. Adieu! Friderich.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Herzogl. Haus- und Staatsarchiv zu Zerbst. Eigenhändig.
9890. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Grüssau, 3 avril 1758.
Je suis entièrement content des avis que renferme votre rapport du 25 de mars dernier, et je veux bien vous dire pour votre direction que vous deviez continuer à donner votre attention à tous les mouvements et démarches des troupes russes qui se trouvent actuellement en Prusse, et principalement aux magasins qu'ils amasseront en Pologne,1 afin que vous puissiez me donner là-dessus des informations exactes, savoir sur la force desdits magasins et sur les lieux où ils les formeront.
Quant à l'envoyé turc,2 vous ne devez point vous rebuter des manières grossières qu'il fait paraître; mais vous tâcherez, nonobstant de cela, de lui faire faire des insinuations sur la nécessité et sur la bonne occasion que la Porte avait de se mettre en sûreté contre l'alliance formidable de la Russie avec la cour de Vienne, et que, de ma part, je tiendrais assez occupées ces deux cours, pour que la Porte Ottomane saurait frapper sûrement son coup contre elles.
Pour ce qui regarde les Arméniens en question, je vous ferai savoir au premier jour mes intentions à leur égard par quelque exprès que je vous dépêcherai.3
Federic.
Nach dem Concept.
1 An den Etatsminister von Schlabrendorff in Breslau schreibt der König am 3. April, er habe zwar Mühe zu glauben, dass die Sendung eines russischen Corps von Preussen nach der Gegend von Schlesien so bald geschehen könne, doch solle Schlabrendorff verständige Emissaires nach Polen senden, die sich nach den Mouvements der Russen erkundigen, „vornehmlich aber und hauptsächlichst gründlich zu erfahren suchen müssen, ob die Russen solcher Orten wärts Magazine anlegen“ , „dann dieses das Hauptwerk ist, da, ohne Magazine angeleget zu haben, die Russen dergleichen Marsch nicht entrepreniren können“ . In ähnlicher Weise schreibt der König am 3. April an den Commandanten von Glogau Oberst von Hacke. [Beide Erlasse, an Schlabrendorff und an Hacke, im Kriegsarchiv des Grossen Generalstabs.]
2 Ein an den König von Polen geschickter türkischer Gesandter. In seinem Gefolge befanden sich die beiden weiter unten genannten armenischen Kaufleute, die den Bericht Rexin's vom 6. Januar an Benoît überbracht hatten. Vergl. Nr. 9891. Anm. 3.
3 Vergl. Nr. 9891. Anm. 3.