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Aus allem vorstehenden ist also zu urtheilen, dass, wenn die Russen sich vor etliche 30,000 Mann angeben, solche ohngefähr zu 28,000 stark sein können, mit welchen Ihr dann erforderlichen Falles noch wohl werdet zurechte kommen können. Ich bin Euer wohlaffectionirter König

Les contributions du Mecklembourg NB.! Faites prendre des otages, et menacez les baillifs du Duc de brûler et saccager, pour les forcer à payer promptement.1

Federic.

Nach der Ausfertigung ira Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.


9893. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Grüssau, 4 avril 1758.

Monsieur mon Cousin. La lettre que Votre Altesse m'a faite du 27 de mars m'ayant appris avec une sensible satisfaction la continuation de Ses progrès contre les Français, pour les avoir poussés au delà de Münster, et que, l'armée de Soubise entraînée avec celle de Clermont, tout marche à grands pas au delà du Rhin, en sorte que l'ennemi se prépare à quitter pareillement Wésel, je vous en félicite le plus cordialement et ne saurais envisager à présent votre expédition que comme finie; de sorte qu'il ne vous restera que de prendre vos arrangements pour les quartiers des troupes, que vous saurez pousser en avant, autant que vous le trouverez de votre convenance. Ce que je vous souhaite d'ailleurs, c'est que vous ne voyiez plus reparaître les Français ou jamais ou du moins pas avant le mois de septembre.

Après cela, je prie Votre Altesse de vouloir bien Se souvenir de ce que je Lui ai déjà demandé à l'égard de mes dragons et de mes hussards,2 c'est-à-dire que, quand vous serez encore plus avancé en avant dans ces pays-là, que vous détachiez alors mes gens dans les pays de Berg, le comté de Westphalie et autres pays de l'électeur de Cologne et du Palatin, comme aussi dans le pays de Münster, pour y châtier un peu ces princes qui en ont agi avec la dernière ingratitude envers moi, en faisant lever par mes gens de bonnes contributions pour moi et en se faisant livrer de ces pays un bon nombre de recrues pour mes troupes ici, dont vous serez persuadé que nous en avons bien besoin. Je ne doute pas que Votre Altesse me procurera cette satisfaction, étant, au reste, avec toute la considération et estime imaginable, Monsieur mon Cousin, de Votre Altesse le bon cousin

Vive mon cher Ferdinand! Cela va à merveille; voyez-vous, l'offensive vaut mieux que la défensive!3 Vous comblez de honte le Cumberland, qui, avec les mêmes troupes que vous commandez, n'a fait



1 Vergl. S. 342

2 Vergl. Nr. 9880. S. 340.

3 Vergl. S. 147. 152. 211.