<67> zugekommen sein wird. Da auch derselbe nunmehr dort angekommen sein muss, so können die Regimenter von Moritz und von Bevern1 schon mit ihm marschiren, bis in das Mecklenburgische herein. Ich bin Euer wohlaffectionirter König
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Archiv der Familie von Manteuffel zu Collatz in Pommern.
9557. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE A LEIPZIG.
Parchwitz, 1er décembre 1757.
Mon cher Frère. Je m'en rapporte à mon chiffre2 pour ce qui regarde nos affaires. J'ajoute qu'aujourd'hui toute mon armée sera rassemblée et en ordre de bataille. Par ce que contiennent les listes, nous sommes 39,000 hommes. Vous pouvez être sûr que l'ennemi a perdu, de son aveu, 24,000 hommes à la dernière bataille. J'ai tout lieu de bien augurer de ce que nous allons entreprendre :
.....Mais pour être approuvés,
De semblables desseins veulent être achevés.3 Attendez donc en patience ce que le sort en décidera.
Vous me parlez de ce commis des vivres;4 il faut l'échanger contre le Landrath Graevenitz que les Français retiennent à Lüneburg,5 pour délivrer ce pauvre diable.
Vous pouvez bien croire que je suis extrêmement occupé ici; ainsi je ne vous en dis pas davantage, sinon que je me réjouis de votre reconvalescence,6 et que je vous prie de faire mes amitiés à Seydlitz,7 étant avec toute l'estime et la plus tendre amitié, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur
Federic.
Je suis ici, depuis le 28, à attendre les autres; j'ai fait depuis le 12, départ de Leipzig, 42 milles d'Allemagne avec les troupes.
Vous avez très bien fait par rapport à la réponse que vous avez faite aux États de la Priegnitz et de la Vieille-Marche,8 et il faut espérer que, dans peu, la marche des Hanovriens fera changer la face des affaires. 9
1 Vergl. Bd. XV, 246.
2 Vergl. unten.
3 Racine, Mithridate, Akt III, Scène 1.
4 Ein gefangener französischer Intendant, dessen Freilassung der Prinz von Söubise wünschte.
5 Vergl. Bd. XV, 434.
6 Vergl. S. 40.
7 Seydlitz weilte in Leipzig, um sich von der bei Rossbach erlittenen Verwundung zu erholen. Vergl. S. 9. 40.
8 Prinz Heinrich berichtet, Leipzig 23. November, die Stände der Altmark seien genöthigt worden, mit dem Herzoge von Richelieu einen Vertrag einzugehen über Lieferungen an Getreide und Futter. Je leur ai écrit d'y mettre tous, les retardements possibles, dans l'espérance que l'expédition des Hanovriens changera la face des affaires.“
9 Für diese letzten Worte befindet sich eine hier zu Grunde liegende eigenhändige Bemerkung des Königs auf der Rückseite des Berichts des Prinzen.