<7> Herrn Obristen vom heutigen Dato, worin er mir die Ehre thut, zu melden, dass nichts neues heute passiret sei und beide Armeen noch in ihrem Lager stünden. Die feindliche sei an 40,000 Mann; der Duc de Richelieu habe gestern noch 20 Bataillons und einige Regimenter Cavallerie an Soubise geschicket, so Deserteurs, welche von diesem Corps gekommen, confirmiret hätten. Der ganze Krieg, zumalen im November, taugt nichts, Ew. Excellenz machen nur bald einen guten Frieden . . .1

Eichel.

Den Augenblick, da ich dieses gegen 2 Uhr Nachmittages schliesse, hören wir hier ein sehr starkes Canonenfeuer und, wie es scheinet, kleines Feuer.

Nach der Ausfertigung.


9488. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE PODEWILS A MAGDEBURG.

5 novembre 1757.

Nous venons de battre totalement les Français et les Cercles. Nous avons un grand nombre de prisonniers, plus de 50 canons, des drapeaux et étendards. Le comte de Revel, lieutenant-général, est prisonnier, beaucoup de généraux et officiers. L'ennemi était 50,000 hommes, nous 20,000. Le Ciel a béni la juste cause. Il faut faire des Te Deum avec du canon et les décharges d'infanterie à Berlin, Stettin, Magdeburg. B est nuit close. Demain, nous poursuivrons l'ennemi jusqu'à l'Unstrut.

J'étais campé à Rossbach, et ils m'avaient voulu tourner du côté de Weissenfels. Je les ai poursuivis jusqu'au premier défilé. Mon frère Henri est blessé légèrement, de même que le général Seydlitz. Je crois le général Meinecke mort.2 Si nous avons perdu 400 hommes morts et blessés, c'est le bout du monde.3

Federic.

Nach dem Concept. Eigenhändig.


9489. A LA MARGRAVE DE BAIREUTH A BAIREUTH.

Auprès de Weissenfels, 5 novembre [1757].

Ma très chère Sœur. Enfin, ma chère sœur, je peux vous annoncer une bonne nouvelle. Vous saviez sans doute que les ton-



1 Zum Schluss übersendet Eichel die Abschrift eines Immediatberichts des preussischen Geschäftsträgers Michell in London.

2 Vergl. dagegen S. 8. 9.

3 Am 6. November übersendet Eichel das obige Schreiben des Königs in Abschrift an den englischen Gesandten Mitchell in Leipzig und an den Generallieutenant Herzog von Bevern in Pöpelwitz bei Breslau; an letzteren mit dem königl. Befehl, dass „ein solennes Te Deum unter Lösung derer Canonen und gewöhnlicher Abfeurung des kleinen Gewehrs“ gehalten werden solle.