9794. A L'AMBASSADEUR DE LA GRANDE-BRETAGNE PORTER A CONSTANTINOPLE.
Breslau, 23 février 1758.
Monsieur l'ambassadeur Porter. Je ne puis qu'être très sensible au zèle que vous témoignez pour mes intérêts, et à la manière dont vous vous employez pour assister le sieur de Rexin261-2 dans les commissions dont il est chargé. Je viens d'en être instruit par lui-même, et si jamais ses affaires parviennent à leur consistance, je vous en aurai la principale obligation. L'avantage qui en résultera pour les intérêts de votre cour, et l'amitié sincère qui m'unit à Sa Majesté Britannique, me font espérer que vous continuerez d'assister ledit sieur de Rexin de vos lumières, de vos conseils et de votre crédit, et de l'aider principalement de vos informations sur la façon de penser du Grand-Sultan et celle de s'expliquer envers les ministres des cours étrangères sur les affaires, tout comme également de261-3 celles de ses premiers ministres. Ma reconnaissance sera proportionnée à l'importance du service que vous rendrez par là à la cause commune, et je serai charmé de pouvoir vous donner des marques de mon estime et de mon affection.
Federic.
Nach dem Concept.261-4
<262>261-2 Vergl. Nr. 9793.
261-3 Sic.
261-4 Concipirt von Finckenstein, mit Correcturen von Eichel.