Adieu, mon cher frère. Je ne veux pas noircir davantage votre imagination, et je crois que vous l'avez assez triste, sans que mon chagrin se mêle au vôtre pour l'augmenter. Je vous embrasse bien cordialement, vous assurant de la tendresse infinie et de tous les sentiments avec lesquels je suis, mon cher frère, votre très fidèle frère et serviteur
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
10378. AN DEN ETATSMINISTER FREIHERRN VON SCHLABRENDORFF IN BRESLAU.
Rammenau, 1. October 1758.
Eure beiden Berichte vom 24. September sind Mir richtig zugekommen, und werde Ich, was die in Schlesien von den österreichschen Truppen aufgehobene Civilbediente betrifft, an den Feldmarschall Graf Daun, so wie Ihr es Mir vorschlaget, schreiben lassen.1
Uebrigens da hiesiger Orten alles menschmögliche vorgekehret wird, den Daun durch unsere Mouvements zu vermögen, sich nach Böhmen zurückzuziehen, und er bereits von Bautzen coupirt worden, auch der General von Retzow nach der Gegend von Zittau und Lauban marschirt, um zu verhindern, dass der Prinz von Durlach nicht nach Schlesien gehen könne, so müsset Ihr dort nur noch etwas in Geduld stehen, bis die Umstände Mir erlauben werden, Euch vom Feinde Luft zu machen.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
10379. AU MINISTRE D'ÉTAT ET DE CABINET COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Rammenau, 1er octobre 1758.
J'ai reçu votre rapport du 26 de septembre dernier.
Après que je viens d'ôter à Daun la communication avec Bautzen, et que j'ai détaché un corps de troupes du côté de Zittau et Lauban pour empêcher le prince de Durlach de se porter sur la Silésie, il faut présentement que j'attende ici que ces mouvements qui resserrent les subsistances à l'armée de Daun, lui fassent prendre le parti de se retirer en Bohême.
J'ai été assez satisfait du rapport de Knyphausen du 15 septembre, et il faut qu'il appuie là où il est sur la diversion à faire par les Turcs.
Quant au rapport de Benoît du 20 de ce même mois,2 mes occu-
1 Durch einen Befehl vom 1. October erhält Feldmarschall Keith den Auftrag, das Schreiben an Daun zu richten.
2 Benoît hatte um Verhaltungsbefehle für den nächster Zeit sich versammelnden polnischen Reichstag gebeten.