<308> replier à une demi-lieue sur Bautzen, où je l'attendrai de pied ferme et tâcherai de lui livrer une seconde bataille.1

Je regrette, en attendant, que cet incident retarde l'envoi du renfort que je vous avais destiné plus tôt,2 mais qui ne vous arrivera présentement [que] quelque temps plus tard, et après que j'aurai rétabli mes affaires ici vis-à-vis des Autrichiens.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


10426. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Doberschütz, 15 octobre 1758.

Der König macht dem Prinzen, ähnlich wie dem General Dohna (Nr. 10425), Mittheilung von der Besetzung von Hochkirch durch den Feind und von dem Rückzüge bis auf '/2 Meile von Bautzen „où je l'attends de pied ferme pour lui livrer un second combat“ .

Votre Altesse voit par là combien peu il m'est convenable de faire des détachements, et qu'il me serait bien avantageux d'avoir ici la cavalerie qui est auprès de Son armée,3 pour m'en servir efficacement dans un temps où je n'en retire point de service.4

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.


10427. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Doberschütz, 15 octobre 1758.

Je suis obligé de vous parler franchement; je me vois obligé de forcer la marche en Silésie, pour ne point voir perdre toute cette province. J'ai beaucoup de régiments découragés sur lesquels je ne saurais pas trop me fier. Je vous prie, lorsque votre expédition de Freiberg5 sera achevée, de m'envoyer 5 ou 6 bataillons, mais point de silésiens, avec une dizaine de canons de douze livres que vous pourrez remplacer de Magdeburg. Dès que je verrai que je n'ai plus besoin de ces bataillons, je vous les renverrai. Si ce n'était pas la plus grande nécessité qui m'y oblige, je ne vous les demanderais pas.

Federic.

Nach der Ausfertigung.



1 An Schlabrendorff wiederholt der König am 15. den Inhalt der an den Minister ergangenen Ordre vom 14. Vergl. S. 306. Anm. 6. Er giebt der Hoffnung Ausdruck, dass in einer neuen Schlacht alles gut gehen werde. „Ich werde dann ungesäumt nach Schlesien detachiren, um dort Luft zu machen, und das Land von den Drangsalen der Oestreicher zu befreien suchen, wozu Ihr Euch verlassen könnet.“ (Ausfertigung im Generalstabsarchiv.)

2 Vergl. S. 274.

3 Vergl. S. 296.

4 Der Schluss betrifft ein Bittgesuch der Schwester des bei Rossbach gefallenen Obersten von Priegnitz. Vergl. Bd. XVI, 29.

5 Vergl. S. 248.