<319> saw with concern that it would be difficult for him in the present circumstances to support the expence of the next campaign.

His Prussian Majesty has likewise directed me to say that, however unwillingly he has ever been to be a charge to his allies, yet he thought proper on this great occasion to speak out, and he has empowered me to declare in his name that he thinks it absolutely necessary for the support of the common cause and for carrying on the war upon the continent with vigour that His Majesty would be pleased to contribute, by way of pecuniary assistance, towards the expence of the next campaign a sum of money equal to that which was raised last year for the same purpose, and His Prussian Majesty flatters himself that the King will find no difficulty in obtaining that sum from his Parliament, which has on every occasion acted with so much zeal, harmony and generosity for the support of the common interests of the Protestant religion and the liberties of Europe.

On the part of His Prussian Majesty, I am authorized to declare that he will make the best and most effectuai use of this sum for the purposes to which it is demanded in support of the common cause.“

Nach der Ausfertigung im Public Record Office zu London.


10443. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Prinz Heinrich meldet, Lager bei Gamig 17. October: „Il n'y a que très peu de troupes qui campent près de Pirna, le reste est à Cotta. Ils marchent vers Frauenstein pour passer, comme on assure, du côté de Freiberg et nous tourner par là. J'ai cru devoir vous en avertir, puisqu'il y a lieu de craindre pour Leipzig, comme le général Hülsen revient de Freiberg. 1

Le général Oberg a été battu par le prince de Soubise.2 On assure que ce dernier va joindre M. de Contades, pour tomber sur le prince Ferdinand.“

Doberschütz, 18 octobre 1758.

J'ai bien reçu votre lettre du 17 de ce mois et, me référant à celle que je vous ai écrite hier, il ne me reste que de vous y répondre qu'il faut se tourner du côté qui presse le plus, qu'ainsi je suis à vous attendre ici au plus tôt avec deux généraux-majors, 8 bataillons et Kleist avec un bataillon de hussards. Vous laisserez Finck avec les 18 bataillons qui, au cas qu'ils ne sauraient se maintenir, pourront se replier sur Dresde. Il n'est pas apparent que l'ennemi attaque cette ville; on y pourrait faire entrer 10 bataillons, et dès que la besogne se sera faite ici, vous pourrez commodément vous en retourner par Dresde avec vos bataillons, pour reprendre votre ancienne position. Hâtez seulement votre arrivée ici.

Grand Dieu, ma sœur de Baireuth!3

Federic.

Nach dem Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der im übrigen chiffrirten Ausfertigung.



1 Vergl. S. 316.

2 Vergl. S. 326.

3 Vergl. S. 312. 318.