<34> dans nos opérations. J'espère d'y réussir, et au cas que Daun ait ordre de tout hasarder pour dégager la ville, il attendra qu'elle soit pressée à un certain point, avant que de l'entreprendre. Je crois que cela lui sera rendu très difficile, et que peut-être il se fera répéter par plus d'une reprise les ordres d'en venir à cette extrémité. En attendant, je compte que vous aurez 3 ou 4 jours à établir vos batteries, ce qui donnera au convoi le moyen d'arriver pour mettre l'artillerie en état de finir le siège. Nous ne sommes forts nulle part, mon cher Maréchal, mais l'industrie est une grande ressource pour les faibles, et avec laquelle, s'il plaît à la fortune, nous réussirons dans nos entreprises.
Le convoi de farine du bataillon de Kleist est arrivé ici, sans qu'il n'ait vu d'ennemi,1 et s'il plaît encore à la fortune, le grand convoi de Neisse arrivera de même. Adieu, mon cher Maréchal, je vous embrasse.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.
10016. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.
[Hauptquartier Prossnitz, 28. Mai 1758.]2
Er hat recht wohl gethan.3 Der Suceurs aus Schweden kann ohnmöglich so bald kommen, vornehmlich weilen es in Stralsund an Lebensmittel fehlet.
Hier hoffen wir gegen den 15. Juni mit Olmütz fertig zu seind, und ich vermuthete nicht, dass vor Ende Juli von denen Russen was würde zu besorgen seind. Dann hätte ich auch schon vorläufig gedacht, wie man ihnen was opponiren würde können.
Friderich.
Weisungen für die Antwort. Eigenhändig auf der Rückseite des Berichts von Dohna, d. d. Falkenhagen 16. Mai
10017. AU FELD-MARÉCHAL DE KEITH.
[Au quartier de Prossnitz,] 29 [mai 1758].
Mon cher Maréchal. Je suis bien aise que vous n'ayez, pour ainsi dire, rien perdu, mais il me semble que la première parallèle est très éloignée de la place. Par là vous vous déclarez, et le feu que vous essuierez en faisant la seconde, en sera d'autant plus dangereux.
1 An den Markgrafen Karl schreibt der König, Hauptquartier zu Smirschitz 27. Mai: Da der Mehltransport glücklich angekommen, so brauchten die Bataillone nicht zu marschiren (vergl. Nr. 10013). „Falls der Feldmarschall Daun hierher marschirte, mtisste Ich das Corps vielleicht an Mich ziehen;“ deswegen solle der Markgraf die von seinem Lager bei Neustadt zu der Stellung des Königs führenden Wege im voraus recognosciren lassen, der Weg über Chomotau werde wohl der nächste sein. Schon in einem Erlass vom 25. war dem Markgrafen das Recognosciren der Wege anbefohlen worden.
2 Das Datum nach der auf Grund obiger Weisung verfassten Ausfertigung.
3 Die Worte beziehen sich darauf, dass Dohna, dem Befehl des Königs gemäss (vergl. Nr. 9990), an den Generalmajor von Platen Infanterie und Husaren zur Unterstützung gesandt hatte.