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10619. A LA PRINCESSE GOUVERNANTE DES PROVINCES-UNIES A LA HAYE.

Die Regentin Anna schreibt, Haag 4. November: „Les bonnes qualités que je connais à Verelst,1 et l'envie qu'il a de mériter les bonnes grâces de Votre Majesté, m'engagent à le Lui recommander, et j'espère que je puis répondre que sa conduite en fera foi. Les grands événements m'ont tenu en fréquentes alarmes, surtout vous sachant exposé tant de fois à des dangers si éminents. Conservez-vous, de grâce, et pensez que la bonne cause et la défense de la religion protestante sont absolument attachées à votre vie. Dieu veuille faire cesser tant de misères et faire naître le temps de pouvoir marquer à Votre Majesté combien je suis etc.“

Breslau, 30 décembre 1758.

Madame. C'est avec une sensible douleur que j'apprends la mauvaise situation de la santé de Votre Altesse Royale,2 dont M. Vereist, qui m'a rendu hier Sa lettre, m'a fait part. Je vous remercie, Madame, du choix que vous avez fait, et je vous assure que je regarde comme le premier mérite de cet envoyé le sincère attachement qu'il a pour votre personne. Puisse le Ciel nous la conserver et prolonger vos jours pour le bien de l'Europe et de votre famille! Je vous assure, Madame, que j'y prends une vive part, et que personne de vos parents ne vous souhaite plus de bénédictions que moi. La part que vous avez daigné prendre à ma situation, lorsque tout le monde m'abandonnait, lorsque cela passait même pour un mérite d'être de mes amis,3 a pénétré mon cœur d'une si vive reconnaissance que l'empreinte s'y conservera toute ma vie. Puissé-je vous en donner des marques, Madame, ou si la divine Providence n'exauce pas nos vœux, puissé-je me trouver en état de reconnaître envers votre postérité ce que je vous dois. Ce sont les sentiments avec lesquels je serai inviolablement jusqu'au tombeau, Madame ma Cousine, de Votre Altesse Royale le fidèle ami et cousin

Federic.

Nach Abschrift der Cabinetskanzlei.


10620. AN DEN ETATSMINISTER FREIHERRN VON SCHLABRENDORFF IN BRESLAU.

Breslau, 30. December 1758.

Nachdem auf Mein Verlangen der Landrath des Coselschen Kreises von Trach Mir den in originali anliegenden Bericht4 wegen seiner bei denen Oestreichern erlittenen sechswöchentlichen harten Gefangenschaft und mit ihm dabei gehaltenen üblen und ganz unanständigen Procédés erstattet hat, so ist Meine Intention darauf, dass von dieser unjustificirlichen Sache an gehörigen Orten so viel Bruit und Lärm, als nur möglich ist, gemachet und deshalb queruliret werden soll, auf dass we-



1 Vergl. S. 437.

2 Vergl. S. 437.

3 So. Wohl verschrieben statt „ennemis“ .

4 D. d. Breslau 28. December.