9975. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.1-1
Starnau,1-2 3 mai 1758.1-3
La lettre1-4 que Votre Altesse m'a faite du 24 [du mois passé],1-5 m'est heureusement parvenue.
Dans les circonstances où je me trouve présentement, et occupé entièrement à investir la ville d'Olmütz, auprès de laquelle je viens d'arriver aujourd'hui, je ne saurais que me rapporter à la lettre antérieure que je vous ai faite du 30 d'avril.1-6 Cependant, comme les Français débitent partout que, malgré tout ce que leurs troupes en Allemagne ont essuyé, ils détacheront, nonobstant de cela, le duc de Broglie avec 24,000 hommes pour passer en Bohême et y renforcer l'armée autrichienne, je me flatte que Votre Altesse fera au mieux pour leur faire passer l'envie d'exécuter ce dessein, et quand même vous ne feriez que le retarder, vous me rendriez toujours un service insigne et important.
J'ai gagné six marches sur Monsieur de Daun. Demain, je serai à Littau que vous connaissez,1-7 où je coupe l'armée de la ville qu'il faut assiéger. C'est un début, mais il reste encore bien des obstacles<2> à vaincre, avant que d'achever bien la campagne. Adieu, mon cher, dites un Avé pour moi.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Der Zusatz eigenhändig.
1-1 Die Berichte des Prinzen aus dem Monat Mai sind, ebenso wie diejenigen vom April, aus Münster datirt.
1-2 Starnau, im Norden von Olmütz, ungefähr halbwegs zwischen Olmütz und Sternberg. Bei der Schreibung der Ortsnamen ist das „Ortslexikon von Deutschland“ (Oesterreich eingeschlossen) von H. Rudolph zu Grunde gelegt.
1-3 In einem vorangehenden Schreiben an den Feldmarschall Keith, d. d. Giebau 3. Mai, erklärt sich der König mit dem Marsche Keith's zufrieden; der König marschirt, wie er schreibt, heute nach Starnau, „ou je couvrirai la sortie des montagnes de Sternberg et de Giebau“ ; die Bäckerei solle in Sternberg gelassen werden.
1-4 Vom XVII. Bande an werden auch bei den Ausfertigungen nichteigenhändiger Schreiben die von der Kanzlei gebrauchten Eingangs- und Schlussformeln fortfallen oder verkürzt werden. (Im obigen Stück: „Monsieur mon Cousin“ und „Je suis avec cette haute estime etc.“ ) Bei Concepten und Abschriften solcher Schreiben sind die bezüglichen Formeln schon in den früheren Bänden fortgeblieben.
1-5 In der Vorlage: de ce mois.
1-6 Vergl. Bd. XVI, 412.
1-7 Während des mährischen Feldzuges in den ersten Monaten des Jahres 1742 hatte Prinz Ferdinand die genannte Gegend kennen gelernt.