9992. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Quartier Smirschitz, 12. Mai 1758.
. . . Quant12-8 à notre situation ici, le Roi s'est avancé avec un avant-corps jusqu'ici et en a poussé une tête au delà de Prossnitz, sous les ordres du prince de Württemberg, pour observer les mouvements de l'ennemi. Il n'en a pas eu autrefois que les Saxons arrivés de la Hongrie aux environs de Wischau, mais, à présent, le maréchal Daun les a joints avec un avant-corps de 10,000 Autrichiens. Les deux corps ne sont donc pas éloignés l'un de l'autre qu'à deux lieues. La grande armée de Daun est en marche de la Bohême, qui le suit, quoiqu'assez<13> lentement. L'on croit qu'elle se tirera vers Brünn. Le siège d'Olmütz, que le maréchal Keith fera avec un corps séparé, n'ira pas moins son train, dès que les différents transports de l'artillerie nous seront arrivés, ce qui sera entre ici et le 16 ou le 20. L'on présume que la ville ne tiendra au delà de quinze jours. Sa Majesté croit avoir pris une telle position que l'ennemi ne pourra engager aucune affaire d'importance, à moins que Sa Majesté ne le trouve à propos . . .
Eichel.
Auszug aus der Ausfertigung.
12-8 In dem ersten Theile des Schreibens theilt Eichel dem Minister mit, dass er dem englischen Gesandten Yorke, der noch an diesem Tage zusammen mit Mitchell im Königlichen Hauptquartier erwartet werde, den Vorschlag machen würde, die Auswechselung der Ratificationen des preussisch-englischen Vertrages (vergl. Bi. XVI, 433) später in Berlin vorzunehmen, da die Wege zu unsicher seien, um das englische Exemplar von Mähren nach Berlin, das preussische von Berlin nach Mähren zu senden. Vergl. jedoch S. 28.