10347. AU MARGRAVE RÉGNANT DE BAIREUTH A BAIREUTH.
Schœnfeld, [20]258-1 septembre 1758.
La lettre que Votre Altesse m'a faite du 16 de ce mois, m'a été bien rendue. Je vous sais tout le gré imaginable de toutes les peines que vous [vous] donnez pour mener les affaires à la paix;258-2 je connais vos bonnes intentions dont je vous remercie infiniment. Votre Altesse peut être persuadée que je ne me refuserai pas à une paix et un accommodement raisonnable. J'écouterai volontiers toutes les propositions qu'on m'en voudra faire, mais jamais on obtiendra de moi que j'offre des conditions et que je fasse les premières ouvertures, et cela d'autant moins à présent où j'ai tout lieu d'espérer qu'en peu de temps les Turcs feront une diversion considérable à mes ennemis principaux.258-3 Voilà ma façon de penser sur les affaires dont Votre Altesse a bien voulu prendre [la peine] de Se charger.
La maladie de ma chère sœur et le fâcheux état de sa santé ma bien affligé; je vous prie de lui rendre la lettre ci-close258-4 que je lui fais, et, par tendresse pour elle, j'ose bien y joindre une petite note par rapport à certain remède, que je vous prie de vouloir bien communiquer au médecin Wagner.
Federic.
Nach dem Concept.
258-1 Das Datum ergiebt die Antwort des Markgrafen, d. d. Baireuth 27. September.
258-2 Vergl. Nr. 10176. und Nr. 10290.
258-3 Vergl. Nr. 10350.
258-4 Nr. 10346.