10387. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A DRESDE.

Rammenau, 3 octobre 1758.

Les nouvelles sur les mouvements des Turcs continuant à se confirmer de jour en jour, de façon qu'il ne reste presque plus lieu de douter que la Porte ne dût effectivement vouloir rompre avec la Russie, je suis intentionné que vous en écriviez en ce sens en chiffres à Benoît, pour qu'il ait à en faire part à nos amis en Pologne, leur insinuant qu'après la rupture de la Porte avec la Russie, à laquelle il y avait une si grande apparence qu'on la pouvait presque regarder comme inévitable, les Russes seraient bien obligés de quitter la Poméranie et d'évacuer tout de suite les États de la république de Pologne.285-3

Federic.

Nach dem Concept.

<286>

285-3 Demzufolge schreibt Eichel Dresden 5. October an Benoît.