10409. AU CONSEILLER PRIVÉ DE GUERRE EICHEL A DRESDE.
Rodewitz, 10 octobre 1758.
Der König bestätigt den Empfang von 7 Berichten von Knyphansen, Hellen und Benoît.
Je veux bien vous dire que mon intention est que vous répondiez296-1 en chiffres au baron de Knyphausen, sur son rapport du 19, que, quoique j'eusse un grand besoin de la cavalerie que j'avais auprès de l'armée sous le prince Ferdinand de Brunswick,296-2 que néanmoins je ne l'en avais point encore retirée, de façon qu'elle s'y trouvait encore, et que, quant au contenu de son rapport du 26, que j'en étais content, et qu'il pouvait compter sur le secret que je lui en garderais.296-3
Quant à Benoît, j'écris au comte de Finckenstein296-4 que, supposé le cas que les Russes puissent intimider, par la présence de leurs troupes, les bien intentionnés, nous ne ferions que de l'eau claire à la Diète avec de l'argent;296-5 et qu'au cas que les Russes ne fussent pas à portée pour lui faire faire leurs volontés, les Polonais ne seraient pas assez fous que de méconnaître tout-à-fait leurs intérêts; qu'ainsi il n'y avait rien qui pressât encore sur l'article de l'argent, et qu'il serait encore toujours temps d'y en faire tenir à Benoît, quand j'en aurais de reste.
Federic.
Nach dem Concept.
296-1 Der demgemäss von Eichel aufgesetzte, in der Ausfertigung nicht unterzeichnete Cabinetserlass führt das Dalum „Camp de Rodewitz, 13 octobre 1758.“
296-2 Vergl. S. 246. 283.
296-3 Knyphausen hatte über Landungsprojecte der Engländer in den französischen Kolonien berichtet und hatte, nach dem Wunsche Pitt's, den König um Geheimhaltung dieser Mittheilungen ersucht.
296-4 Das Concept an Finckenstein datirt vom 10., die Ausfertigung vom 11. October.
296-5 D.h. mit Bestechungen der antirussischen Partei auf dem polnischen Reichstage.