10421. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Camp près de Bautzen, 14 octobre 1758.

J'ai305-2 le chagrin de vous écrire que, l'ennemi m'ayant attaqué aujourd'hui matin305-3 dans ces environs, j'ai été obligé de me retirer à<306> une demi-lieue sur Bautzen. Voilà ce que c'est que de s'être trop affaibli.306-1 Je vous mande ce que dessus, pour que vous sachiez ma position actuelle dans laquelle je tâcherai de me maintenir vis-à-vis de l'ennemi et même de l'attaquer de nouveau, s'il y a moyen.306-2

Nous avons perdu le prince François de Brunswick et le maréchal Keith, qui sont au nombre des morts, et le prince Maurice d'Anhalt est blessé.

Federic.306-3

Nach der Ausfertigung.



305-2 Uebereinstimmend — abgesehen von den unten genannten Abweichungen lautet ein Schreiben an den Prinzen Heinrich, d. d. au camp près de Bautzen 14. octobre 1758, das in den Œuvres Bd. 26. S. 192 und in dem oben (S. .5. Anm. 2) genannten Werke von Schöning S. 280 gedruckt ist. Das ebenda S. 281 gedruckte zweite Schreiben vom 14. October gehört natürlich zum 14. November; es ist, wie so viele an Prinz Heinrich, in den Akten des Geh. Staatsarchivs falsch eingeordnet.

305-3 An Prinz Heinrich „grand matin“ .

306-1 Der Satz fehlt an Heinrich.

306-2 An Heinrich Zusatz: „Il faudra voir ce que vous pourrez me fournir en artillerie et des munitions, s'il m'en faut.“

306-3 In einem folgenden Schreiben an Finckenstein, Doberschütz 15. October, erklärt sich der König einverstanden mit dem Wunsche des hessischen Ministers Donop, dass der Aufenthalt des Freiherrn von Knyphausen in London verlängert werde.