Pour ce qui regarde l'expédition de mon frère Henri, j'espère que j'apprendrai bientôt le succès et en verrai les suites.
S'il se confirmera, ce que l'on débite, que la grande armée française détachera vers le Brabant et la Flandre, et si d'ailleurs la mort du roi d'Espagne y suit — à quelle occasion il faudra que les Français détachent vers l'Italie — voilà par où vous serez bien soulagé, ainsi que nous pourrions alors soutenir encore la Hesse.
Quant aux Suédois, leurs troupes en Poméranie vont au nombre de 11000 hommes à peu près. Tout y est en confusion et désordre, et quoique le Sénat en Suède ait résolu de les renforcer de 3 000 hommes, l'on ne sait cependant d'où prendre ce monde, manquant des hommes et des fonds en argent. Cependant, je suis aussi obligé de vous dire que le corps des troupes du général Dohna n'est effectivement que jusqu'à 14000 hommes, au lieu de 22 qu'il dut être.
Pour les Russes, j'ai tant d'avis de tous lieux que je ne saurais plus douter de leur dessein pris de rentrer dans la Poméranie et de faire le siège de Colberg, à quoi ils font tous leurs arrangements. Les Autrichiens remuent effectivement dans leurs quartiers.
J'ai, en attendant, détaché le général-major Wobersnow avec un petit corps vers la Pologne, où il est marché à Posen, et trouvant là un magasin très considérable en farines, il l'a entièrement détruit pour embarrasser par là les desseins des Russes.
Federic.
Nach dem Concept.
10760. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF DOHNA.1
Breslau, 5. März 1759.
Der Vorschlag, den Ihr Mir in Eurem Schreiben vom 28. voriges zu Rekrutirung der dortigen Kavallerie thun wollen,2 ist nicht von Meinem goût, sondern Ihr müsset, wie Ich so lange befohlen und so öfters wiederholet habe,3 im Mecklenburgschen werben, Euch aber auch mehr Mühe deshalb geben und Euch darunter helfen, damit alles geschwinde und bald zum Stande gebracht werde, welches aber nicht geschehen kann, wenn man sitzet und träumet und es gehen lässet, wie es gehen mag, sondern es gehöret dazu nothwendig, dass man sich alle erforderliche Mouvements deshalb giebet, activ und auf alles attent sei und Selbsten Hand anschlaget, um bald zum Stande zu kommen. Ich recommandire Euch solches alles nochmals gar sehr4 und bin in
1 Dohna's Berichte im Monat März sind bis zum 9. aus Rostock datirt, zwei Berichte vom 17. und 26. März dagegen aus Greifswald.
2 Dohna hatte vorgeschlagen, die Lücken in den Kavallerieregimentern mit Mannschaften aus dem Garnisonregiment Puttkammer zu füllen.
3 Vergl. S. 56.
4 Ebenso hatte der König den General schon in zwei Schreiben vom 2. März zu grösserer Eile angetrieben; das zweite Mal (P. S.) mit der Begründung, dass „die Conjoncturen jetzo“ so seien, „dass die Campagne bald wieder angehen und die Eröffnung derselben ganz sehr frühzeitig geschehen dörfte“ . In dem Hauptschreiben vom 2. März äussert der König, es befremde ihn, „warum Ihr nicht gleich die Garde, so der Herzog von Schwerin hat, zu Rekruten mit weggenommen habet“ . Vergl. Bd. XVI, 172. Aehnliche Mahnungen wie oben an Dohna ergehen, ebenfalls am 5. März, an den Generalmajor von Stutterheim; vergl. S. 88. 89. Dem Generalmajor von Kleist erklärt der König am 8. März seine Zufriedenheit, dass man endlich angefangen habe, die mecklenburgischen Lieferungen „mit behöriger Art und Ernste zu tractiren“ .