<109> dorten wiederum ein Magazin1 ruiniren zu lassen, welches allemal von gutem Effect ist.

Im übrigen, wann Ihr zuvorderst den Generalmajor von Schlabrendorff über alle dortige Umstände instruiret haben werdet, so könnet Ihr alsdenn auch nur sogleich gerades Weges nach Sachsen gehen, woselbst Ihr Euch in Dresden bei Meinem Bruder, des Prinzen Heinrich Liebden, zu melden habet.

Friderich.

Nach dem Concept.


10775. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.

Breslau, 13 mars 1759.

Les dépêches que vous m'avez faites du 3 et du 4 de ce mois, m'ont été fidèlement remises. Au sujet desquelles je n'ai rien à vous dire, sinon que je suis satisfait de la façon avec laquelle le lieutenantcolonel a accepté les offres que je lui ai fait faire par votre moyen,2 et j'attendrai le temps où il pourra venir me trouver, et que, d'ailleurs, je vous sais parfaitement gré de toutes les précautions et des mesures que vous avez prises pour l'impression de la lettre dont vous m'avez envoyé quelques exemplaires.3 Je voudrais seulement, et mes désirs à ce sujet seraient parfaits, s'il en pourra entrer bon nombre en France, et si la chose saura être si bien dirigée qu'il en vînt un exemplaire en main même de madame de P.

Federic.

Nach dem Concept.


10776. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

[Breslau,] 13 mars 1759.

Mon cher Frère. Votre expédition a été meilleure qu'on n'a osé s'en flatter,4 et quoique ce ne soit pas de ces coups décisifs qui renversent les puissances, cela nous procure toujours de l'honneur, des prisonniers et de l'argent. Vous me mandez que les ennemis veulent faire des ponts à Leitmeritz, et d'O me marque5 que la plupart des troupes qui se trouvaient vers Kœniggratz, sont marchées vers Bunzlau et vers Gabel. Ceci mérite attention. L'ennemi a ses magasins préparés derrière lui; dès que la saison s'adoucira un peu, il peut reprendre ses camps de Stolpen et de Pirna, ce qui vous oblige de prendre celui de Gamig, et moi de marcher du côté de la Lusace. Songez donc bien à avoir un gros magasin à Dresde, car tout ce que vous pourrez avoir



1 Ein Magazin bei Polnisch-Friedland, dessen Vorräthe auf 14000 Rubel geschätzt wurden.

2 Willermin, vergl. S. 84. Anm. 1.

3 Die Flugschrift des Königs „Lettre de la Marquise de Pompadour à la reine de Hongrie“ ; vergl. S. 58. 59.

4 Der General von Knobloch war von Prinz Heinrich nach Thüringen entsandt worden. Am 27. Februar hatte Erfurt capitulirt, dann waren Streifschaaren nach Arnstadt, Ilmenau, Saalfeld und Fulda gegangen, hatten zahlreiche Gefangene gemacht und Contributionen eingetrieben. Vergl. auch Nr. 10778.

5 Glatz 8. März.