<144> passé. Selon les belles dispositions que vous venez de marquer avoir faites pour votre entreprise,1 elle ne saura que succéder absolument; mais ma grande curiosité est d'apprendre par vous toute l'étendue du succès que vous aurez eu, car je conviens que cela dépend du hasard.
Quant à ce qui me regarde, je crois pénétrer que les Autrichiens ont envie de faire le siège de Glatz; aussi je prends actuellement tous mes arrangements pour m'y opposer. Il est très certain que la campagne commencera à présent bientôt ici, ainsi que vous apprendrez en peu des nouvelles de notre part. Je souhaite qu'elles soient bonnes et heureuses. En attendant, votre diversion nous rendra le plus grand service contre l'ennemi.
Je suis en pleine marche pour Landshut, je ne sais ce que l'ennemi entreprendra, mais vous pouvez compter que nous ne lui aplanirons pas les chemins. Mon frère me marque que les Autrichiens sont poussés jusqu'à Coulenbach;2 ainsi je ne crains plus pour vous que les ouvrages de Hanau et Francfort-au-Main. S'il est possible que vous les débusquiez de là, c'est un coup de maître.
Federic.
Das Hauptschreiben nach dem Concept. Der Zusatz eigenhändig auf der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin.3
10829. AN DEN GENERALMAJOR VON PUTTKAMMER.4
Bolkenhain, 1. April 1759.
Da Ich wegen der Mouvements der feindlichen grossen Armee bei Trautenau von Rohnstock aufgebrochen und heute hieher marschiret bin, auch die Regimenter Meiner Armee vorrücken lassen, desgleichen die Posten von Löwenberg, Greifenberg und der Orten näher herangezogen habe, Mich aber weiter nach Landshut ziehen werde, so supponire Ich, dass in der Zeit, da Ich hier agiren werde, der Feind in der Lausnitz einen Einfall thun wird. Ich lasse Euch also bis dato auf Eurem Posten stehen, damit Ihr alle Mouvements des Feindes der Orten von weitem genau observiren und von allen und jeden Vorfallenheiten deshalb sowohl Meinen Bruder, des Prinz Heinrichs Liebden, auf Dresden, als auch Mich hieher genau davon avertiren sollet. Die Mouvements, so der Feind gegen Dresden machen wird, seind nicht die gefährlichsten, von welchen auch sonsten Mein Bruder hoffentlich dorten Nachricht bekommen wird ; daferne aber der Feind sich zwischen Görlitz und der schlesischen Grenze nach der Gegend von Kottbus und Peitz ziehen möchte, da kann Mein Bruder keine Nachricht davon haben, also muss
1 Vergl. den Bericht des Prinzen, d. d. Rothenburg 27. März, bei Westphalen a. a. O. Bd. III, S. 212. 213.
2 Culmbach.
3 Die Ausfertigungen sind nachträglich aufgefunden worden. Vergl. S. 5. Anm. 3.
4 Puttkammer's Berichte im Monat April sind aus Spremberg datirt.