<195> Zweifel bleibet, dass die Russen vorwärts marschiren und etwas auf Hinterpommern tentiren wollen. Es wird daher Zeit sein, dass Ihr nach Meiner vorigen Ordre1 an Euch den Generalmajor von Diericke mit seinem Corps nach Hinterpommern vordetachiret und sonsten Eure Arrangements so treffet, wie Ich Euch solches noch in Meinem letzteren Schreiben aufgegeben habe. Eure Hauptattention soll übrigens auf Hinterpommern sein.
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Konigl. Grossen Generalstabs zu Berlin.
10908. AU SECRÉTAIRE BENOÎT A VARSOVIE.
Landshut, 27 avril 1759.
Der König bestätigt den Empfang des Berichts vom 21. April.
Je vous sais gré de l'attention que vous avez pour m'instruire exactement de tout ce que vous apprenez des mouvements des Russes en Pologne; continuez d'y être bien attentif, afin de pouvoir m'informer avec autant d'exactitude qu'il vous sera possible, dans un moment que celui-ci où il m'importe tant d'avoir de bons avis. Tâchez surtout de m'instruire avec justesse des nouveaux secours qui arrivent aux troupes russes, soit en régulières soit en cosaques, et m'informez, dès que ces secours s'approchent. Vous dites que, selon l'avis qu'un seigneur polonais avait tiré de la Prusse, l'armée russe ne consistait, y compris 12 bataillons arrivés par la Courlande, qu'en 40000 hommes; mandezmoi si c'est le tout, les corps détachés comptés avec; m'avertissez encore au plus tôt mieux jusqu'où pourra aller le nombre des troupes irrégulières en kalmouks, cosaques et pareilles gens; enfin, tâchez de marquer la somme totale de tout ce qu'il y a des troupes russes. Enfin, pourvu que vous me fassiez des rapports sur le nombre des troupes russes, il faut que [vous] fassiez calculer celui des troupes régulières et d'ailleurs aussi celui des irrégulières; sans quoi je ne saurais faire aucun usage de votre notice.
Federic.
Nach dem Concept.
10909. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Landshut, 28. April 1759.
Ich gebe Euch auf Euer Schreiben vom 26. dieses in Antwort, dass Ihr nur alle Demonstrationes machen sollet, als ob Ihr Euch noch weiter zurückziehen wolltet, auf dass wir den Feind desto besser betrügen und wo möglich vor diesesmal recht zu bezahlen suchen können.
Ich bin morgen Mittag in Neisse, also könnet Ihr Mir gegen Meine Ankunft dahin alles, was passiret, schreiben.
1 Nr. 10896.