Pour ce qui regarde nos opérations ici, quand je combine celles de Daun avec celles des Russes, il saurait bien arriver qu'elles traînassent jusques au 12 de ce mois, avant que la campagne s'ouvrît avec vivacité, et quoique je ne sois nullement embarrassé de ma situation présente ici, je ne saurais cependant pas vous mander positivement quelque chose, avant de voir de quelle façon tourneront les évènements; mais soyez assuré que, dès qu'il y aura quelque chose d'important ou qu'il se fera quelque changement qui m'oblige par-ci par-là de faire quelque changement dans mes dispositions présentes, je vous en avertirai sans faute. En attendant, il sera toujours bon que nous ne négligions pas l'affaire relativement aux Turcs, parceque nous ne saurions être assurés des évènements et de ce qui en arrivera; et comme il me paraît que l'Angleterre n'est pas à même de porter des coups assez décisifs sur mer, à moins de la conquête de Quebec, pour obliger la France à la paix, ce sera toujours pour nous autres une grande ressource que la rupture de la Porte, si la guerre continue.
Federic.1
Nach der Ausfertigung.
11047. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Landshut, 5. Juni 1759.
Eichel macht dem Minister verschiedene Mittheilungen, u. a. über die Antwort des Königs an Knyphausen in Betreff der Zahlung der englischen Subsidien.2
Eichel bespricht weiter die militärische Lage: „Le Roi s'attend du jour au lendemain d'être attaqué de Daun, ou que celui-ci voudra forcer quelque part le passage, pour entrer en Silésie. Sa Majesté s'est fortifiée pour cela de la plupart des corps qu'Elle avait détachés. Le renfort du prince Henri au corps de Dohna est en marche. Le Roi croit qu'il arrivera le 10 ou le 12 à Francfort. Comme il connaît la division des généraux dudit corps, il y a envoyé le général Wobersnow, pour entretenir l'ordre,3 avec des instructions verbales qui lui donnent toute l'autorité pour diriger les opérations.“
„Ob4 es nicht rathsam sei, beiliegende hideuse Pièce aus Regensburg5 dem Publico mit ein paar Noten durch den Druck in den öffent-“
1 Auf einem Berichte des Ministers von Schlabrendorff, d. d. Breslau 3. Juni, finden sich die Weisungen zur Antwort: „Um Gottes willen! wie kann er doch itzo eine Salzfactur fordern, da man nicht Meister von den Flüssen. Möchte sich doch besinnen und dergleichen Arrangements bis nach dem Frieden aussetzen.“
2 Vergl. Nr. 11043.
3 Vergl. S. 275. 276.
4 Die zu chiffrirenden Mittheilungen pflegte Eichel französisch zu machen, die unchiffrirten dagegen in deutscher Sprache.
5 Die „Pièce aus Regensburg“ liegt nicht mehr bei. Höchst wahrscheinlich ist es die Dienstag 12. Juni in Nr. 70 der „Berlinischen Nachrichten“ abgedruckte Meldung aus Regensburg; nach derselben waren die preussischen Zeitungen im Reiche verboten worden, und es war an den Regensburger sowie an andere „Zeitungs-Verfasser“ im Reiche der kaiserliche Befehl ergangen, in ihre Blätter nichts aufzunehmen, was den König von Preussen begünstigen könne, vielmehr ihre Mittheilungen ausschliesslich aus den Wiener Zeitungen zu schöpfen.