<356> ceux de Beck. Quand j'aurai combiné tout cela, je me déterminerai sur le parti qu'il faudra prendre.
Les bonnes nouvelles que je crois pouvoir vous annoncer, ne viendront jamais de Danemark.1
Je ne suis pas encore assez au fait de ce qui est marché, et du chemin que cela aura pris; avant que de bien éclaircir le tout, je ne remue pas, d'autant plus que, quoi que l'ennemi fasse, rien ne me presse.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz eigenhändig.
11132. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Reich-Hennersdorf, 26 juin 1759.2
La lettre que vous m'avez faite du 21 de ce mois,3 vient de m'être rendue. Permettez-moi que je vous réponde en ami tout naturellement qu'il me semble que vous voyez trop noir, et que le dernier désavantage de Bergen4 vous frappe encore. Je ne connais point le terrain où vous êtes, ainsi qu'il m'est impossible de vous dire ce qui pourrait vous être le plus convenable, et que ce que je puis vous pronostiquer avec certitude, c'est que, si vous passez le Weser, vous êtes perdu sans ressource. Tout dépend de votre position et de celle de l'ennemi et du terrain qu'il occupe. Si vous pouviez tomber sur un de ses corps détachés et le détruire, vous n'auriez pas besoin de risquer une bataille, et vous pourriez remettre les affaires en règle, au lieu que si vous reculez, l'ennemi pouvant encore agir pendant quatre ou cinq mois, l'ennemi vous reculera à la mer comme le duc de Cumberland.5 Dans deux ou trois mois, vous vous verrez peut-être forcé à combattre avec plus de désavantage qu'à présent, ou dans un mois. Si vous pouviez attirer l'ennemi dans une plaine, vous pourriez avoir beau jeu, et un moment heureux pourra redresser toutes vos affaires.
Mon frère Henri est hors d'état de vous porter du secours, parcequ'il se trouve entouré de 22 à 23000 Autrichiens, et qu'il a fait un gros détachement à l'armée de Dohna6 qui va incessamment combattre
1 Fouqué hatte, Peterwitz 25. Juni, auf das Schreiben des Königs vom 24. Juni (Nr. 11125) geantwortet: „J'atteuds avec une impatience merveilleuse l'accomplissement des bonnes nouvelles que Votre Majesté me fait espérer. Se pourrait-il bien, Sire, que le fils de feu Christian voulût se mettre en lice?“ Friedrich V., der König von Dänemark, war der Sohn Christians VI. († 1746); Fouqué hatte unter König Christian, während der zwei letzten Regierungsjahre Friedrich Wilhelm's I., in dänischen Diensten gestanden.
2 Einen Cabinetsbefehl vom 26. Juni an den Generalmajor von Tauentzien in Breslau vergl. bei Preuss, a. a. O. Bd. V, S. 131.
3 Vergl. den Bericht des Prinzen, d. d. Rittberg 21. Juni, bei Westphalen a. a. O. Bd. III, S. 287. 28S.
4 Vergl. S. 181.
5 Vergl. Bd. XV, 489.
6 Unter General Hülsen, vergl. S. 311.333.