<588> Il sera bon et très nécessaire que Knyphausen soit instruit1 de la manière dont je vois à peu près que cette campagne pourra finir, et je suis charmé qu'il trouve tant de bonne disposition pour la paix en Angleterre.2 Je suis bien aise de ne pas m'être trompé sur le caractère de M. Pitt.3 C'est un homme jsur lequel on peut compter, et qui pourra encore être utile à l'État à l'avenir.4

Notre correspondance ne trouvera désormais plus d'obstacle. Je ne saurais vous dire jusqu'à quel temps les Russes resteront sur mes frontières, je me flatte cependant que cela ne passera guère le 15 ou le 20 de ce mois. Les Français veulent la paix,5 non pas parcequ'ils sont jaloux des succès de la Russie et de l'Autriche, mais parceque leurs finances sont épuisées, et parceque leurs armes de terre et de mer ont souffert toutes sortes d'humiliations, parcequ'ils sont sur le point de perdre le Canada et peut-être la Martinique.

La lettre de la duchesse de Gotha6 renfermait quelques ouvertures de la paix. C'était pour pressentir mes intentions et pour savoir si je m'y opposerais.

Nos barbares agissent ici sur le pied qu'ils l'ont fait aux environs de Züllichau et de Francfort; il faut dresser une espèce de procès-verbal de leurs cruautés et de leurs pillages, pour que, si j'en use un jour de représailles, l'Europe sache pourquoi. C'est une façon de faire la guerre abominable.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11528. AN DEN GENERALMAJOR VON TAUENTZIEN, COMMANDANTEN VON BRESLAU.

[Sophienthal, October 1759.]7

Der Major Warnery muss sogleich nach Löwen, da wird der General Werner8 zu ihm stossen; muss nach Oppeln, um da reinen Tisch zu machen. Ueber Brieg kann er gehen, damit er aufräume, ehe Laudon hinkommet; lasse die Brücken bei Oppeln und Krappitz abwerfen, jagen das Gesindel weg, so hei Cosel ist. Wo sie können, müssen sie die Brücke bei Ratibor auch ruiniren, ziehen sich zwischen Cosel und Neisse.

Was nach Traçhenberg9 habe schon selbst hingeschick't, und hier ferner würde alles besorgen.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort! auf der Rückseite des Berichts von Tauentzien, d. d. Breslau, ro. October.



1 Demzufolge Ministerialerlass an Knyphausen, d. d. Magdeburg 16. October.

2 Fincltenstein berichtete hierüber, Magdeburg 6. October, auf Grund von Berichten Knyphausen's, d. d. London 18. und 21. September. Vergl. auch weiter unten Nr. 11532.

3 Vergl. S. 494. 512.

4 Vergl. auch S. 595 Anm. 3.

5 Vergl. Nr. 11515.

6 Vergl. S. 578.

7 Tauentzien beantwortet den auf Grund obiger Weisungen aufgesetzten Befehl am 11. October.

8 Vergl. S. 575. 585.

9 Tauentzien hatte gemeldet, der Rittmeister von Meyer stehe bei Trachenberg, um zu verhüten, dass die Kosacken über die Bartsch schweiften.