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Je ne saurais entrer présentement dans les idées de milord Maréchal. Il est actuellement sur les lieux, et en tout cas il serait bien plus court de l'accréditer que tout autre.

Quant aux idées de M. Wall, on peut les communiquer à Knyphausen comme des nouvelles, mais il ne serait pas convenable du tout d'appuyer là-dessus. Nous avons nous-mêmes tant d'affaires qu'il serait fort indiscret de se mêler de celles des autres. Si les Espagnols assemblent réellement une armée en Catalogne, c'est certainement moins dans l'intention de devenir les médiateurs de la paix, que pour empêcher les Français de donner la loi en Italie. Le but de l'Espagne est de garder Naples et Sicile et d'empêcher la France de former à Don Philippe1 un établissement en Italie aux dépens du roi d'Espagne.

J'ai une attaque de chiragre à la main gauche et de la fièvre, ce qui me met mal à mon aise; j'espère cependant que l'ennemi ne l'apercevra pas, et que rien ne sera négligé.

Federic.

Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.


11547. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Sophienthal, 22. October 1759.

Die Oesterreicher haben zwischen Gohl2 und Rawitsch hinter Herrnstadt ein Lager aufgeschlagen und müssen die Russen nach Boganowa3 marschiret seind. Ohngeacht Mir Mein gegenwärtiger Zufall von Chiragra4 an der linken Hand nicht verstatten wollen, heute Mich Selbst in Marsch zu setzen, so habe Ich jedoch Meine Armee nach Herrnstadt marschiren lassen. Sobald Ich klärer in die gegenwärtigen Umstände sehen werde, so werde Ich Meine Euch schon bekannte Mesures5 danach nehmen.

Friderich.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien.


11548. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Sophienthal, 24 octobre 1759.

Votre lettre du 20 de ce mois6 vient de m'être rendue, et je ne saurais m'étendre aujourd'hui à vous y répondre, me trouvant incommodé de la goutte à la main gauche et au genouil et pied droits,



1 Vergl. S. 91. 114.

2 Wohl Gahle, nördl. von Herrnstadt.

3 D. i. Bojanowo.

4 Auf einem folgenden Schreiben vom 24. October, in wel.hem Fouqué das Niederbrennen von Herrnstadt (vergl. Nr. 11548) gemeldet wird, findet sich der eigenhändige Zusatz: „De la main gauche, dans le genou droit et du genou dans le pied, voilà où j'en suis à présent, une fièvre de cheval, et ne pouvant remuer ni pied ni patte.“

5 Vergl. Nr. 11 517. 11524.

6 Den Bericht des Prinzen, d. d. Torgau 20. October, auf welchen der König in dem obigen und in dem folgenden Schreiben (Nr. 11549) antwortet, vergl. bei Schöning a. a. O. Bd. II, S. 177. 178.