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11566. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON HÜLSEN.1

[Glogau, November 1759.]

Dankte, und vielleicht wäre ihm zugedacht, der Reichsarmee eins anzuhängen; welches sehr leicht geschehen könnte. Wofern sie bei Liebenwerda stünden, müsste er sie erst wegschlagen und dann seinen Marsch auf Torgau fortsetzen, weil es nicht Rath, sie hinter sich zu lassen. Die Russen und Oesterreicher sind nun wirklich auseinander, die Russen nach Posen, die Oesterreicher nach Kalisch. Ich würde den 7. hier abgehen und gedächte den 11. oder den 12. in Torgau zu sein.2 Der Rittmeister Prittwitz wird übermorgen3 in Muskau stehen.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Hülsen, d. d. Spremberg, 3. November.


11567. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Glogau, 4. novembre [1759].

Mon cher Frère. Les Russes sont à Posen. J'ai opposé le général Schmettau à Laudon. Ce dernier longe la frontière de la Silésie et se trouve actuellement à Kalisch. Fouqué est en marche pour Militsch, de sorte qu'ayant prévu à la sûreté de la Silésie, je peux partir à présent libre d'inquiétude pour cette province.

Je suis encore très faible, je n'ai point l'usage de mes jambes libre, je suis obligé d'aller en voiture; mais tout cela n'empêche pas que je me rendrai le 7 à Sagan, d'où je partirai le 8 avec ma petite escorte. Beck est à Zittau. Si lui ni quelque gros corps des ennemis ne m'oblige à changer ma route, je tiendrai le chemin de Hülsen,4 et je pourrai être le 11 ou le 12 à Torgau. Ayez la bonté d'y laisser mes grenadiers. Je ne crois pas vous y trouver, mais je suivrai l'armée avec ma petite escorte, et je fais des vœux que ce soit auprès de Dresde que je la rejoigne; entre ci et ce temps mes forces me reviendront, et je serai peut-être en état d'agir comme par le passé.

Adieu, cher frère, personne ne prend plus de part que moi à vos succès, ni ne s'intéresse plus sincèrement à votre gloire. Je suis avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 616. 617. Hülsen befand sich nach seinen Berichten im Monat November am 1. in Hartmannsdorf (südwestl. von Sagan), am 3. in Spremberg, am 5. in Liebenwerda, am 21. in Reichstädt bei Dippoldiswalde, am 22. in Collmitsch (d. i. Collmnitz, östl. von Freiberg), vom 23. bis 29. in Freiberg.

2 Vergl. auch den Cabinetserlass vom 4. November an den Generalmajor von Tauentzien in Breslau bei Preuss a. a. O. Urk.-Buch V., S. 133.

3 Dies ist, wie die Bemerkungen auf der Rückseite von Prittwitz' Bericht d. d. Polkwitz 4. November ergeben, der 6. November. Mithin ist obiger Befehl an Hülsen vom 4. November zu datiren.

4 Vergl. Nr. 11552.