gegangen sei. Finckenstein und Podewils haben dem Gesandten in einem Rescript, das von Magdeburg am 3. November abging, geantwortet: „qu'il avait non seulement bien fait de renvoyer, mais qu'il conviendrait même de ne pas se presser avec cette démarche et d'attendre d'un côté celle que la France paraissait disposée à faire elle-même, et de l'autre le dénouement des affaires en Saxe.“ | 30 d'octobre,1 qui vous aura été, j'espère, bien rendue. Dem Minister wird die voraussichtliche Marschroute des Königs vom 7. bis zum 12. October mitgetheilt. Federic.2 |
Nach der Ausfertigung.
11570. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Glogau, 5 novembre 1759.
J'ai bien reçu votre lettre du 2 de ce mois. Je m'étonne que le duc d'Arenberg soit resté à Eilenburg, et quoique je connaisse ces environs, il ne me ressouvient pas y avoir remarqué des endroits assez avantageux, pour que l'ennemi pût y prendre des camps forts. Dès que vous pourrez tourner l'armée de Daun, soit par sa droite ou par sa gauche, vous l'obligerez sûrement à décamper, et la noise recommencera aux environs de Meissen et de ces défilés qui environnent Dresde; mais quand nous en serons là, je crois qu'un gros détachement du côté de Freiberg terminera la campagne. Nous trouverons encore des vivres en Saxe, les environs de Leipzig ne sauraient être épuisés; Naumburg, Weissenfeis, Langensalze. Zeitz, le pays de Zerbst et de Bernburg, tout cela fournira, et le temps nous fera trouver des arrangements et des expédients. Ayez la bonté de dire à Zinnow3 qu'il prépare le tableau des contributions sur le pied dont on était convenu l'année passée.
Je compte d'être le 12 à Torgau et de vous suivre, de quel côté que vous vous soyez tourné. L'ennemi une fois expulsé de la Saxe, le reste ne coûtera que quelques coups de plume, et cela sera arrangé bien vite. Hülsen sera demain à Liebenwerda, de sorte qu'il se pourrait très bien que messieurs de l'Empire soient renvoyés bien battus à Dresde.
Je partirai d'ici après-demain, et j'aime mieux me rendre estropié et boiteux à mon devoir, que d'y manquer. Je me flatte de ne vous
1 Vergl. Nr. 11557.
2 Eichel schreibt, Torgau 5. November, an den Minister: „Des Herrn Präsidenten von Blumenthal Activité und Eifer vor des Königs Dienst ist mir bekannt; ich muss auch demjenigen, so Ew. Excellenz wegen des G. D. [Generaldirectorium] sentiren, aus der vielfältigen Erfahrung beipflichten, und ist es sehr betrübt, dass gemeiniglich dasselbe redlichen Leuten, so den Dienst mit gehörigem Trieb und Eifer thun, ans einer frivolen Jalousie alle ersinnliche Anicroches im Wege leget und darüber die interessanteste Sachen vergisset, davon wir jetzo betrübte Exempel zu Berlin haben.“
3 Geheimer Finanzrath und Mitglied des preussischen Feldkriegsdirectoriums in Sachsen.