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11682. AN DEN GENERALMAJOR VON WYLICH IN BÜTOW.

Wylich berichtet, Bütow 10. December, die russische Auswechselungscommission habe „bei vielen Vorfällen sich; dergestalt betragen, dass die ganze Com- mission auseinander gegangen sein würde, wenn nicht von unserer Seite die ganz ungebührlichen Anforderungen jedesmal bestmöglichst wieder gehoben worden“ .

Der russische General Jakowleff verlangte die sofortige Auslieferung des Generals von Thiesenhausen,1 indem er erklärte, dass das Zurückhalten desselben gegen das Kartell Verstösse.

Freiberg, 17. December 1759.

Es thut Mir leid, aus Eurem an Mich unter dem 10. dieses erlassenen Schreiben zu ertehen, was Ihr von der nicht gar anständigen Conduite und Brouillerien des dortigen russischen Generals melden wollen; wegen Euch bekannter Umstände aber sollet Ihr nur noch in Eurer bisherigen Moderation mit einer gewissen Dignité fortfahren, auch, so viel den von Thiesenhausen anlanget, wenn es nicht anders ist, nur nachgeben, dabei aber auch Euch eine Mérite davon machen.

Friderich.

Nach dem Concept.


11683. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.

Freiberg, 18 [décembre2 1759].

Mon cher Frère. J'ai eu hier de bons avis de Dresde. Les généraux autrichiens sont fort intrigués de l'approche de mon neveu; ils prendront une résolution qu'on n'a pu encore me communiquer, parcequ'il y a du mouvement et qu'on n'en devine pas l'objet.

Kleist mande de Torgau qu'un espion venu de Dresde rapporte qu'ils pourraient peut-être vouloir nous attaquer. Je crois donc que la prudence veut que vous attiriez à vous les bataillons qui sont le long de l'Elbe, à la réserve du poste de Meissen qu'il faut conserver. Vous pourrez laisser le régiment de Friederich auprès de Meissen pour faire les patrouilles le long de la rivière. Jeetze me mande que deux régiments de cavalerie et un d'infanterie sont venus du corps de Beck et ont passé l'Elbe à Dresde; il faut donc vous renforcer de même et vous préparer à tout évènement. Si vous voulez que je vous dise naturellement ma pensée, je vous avoue que j'ai peine à croire que cet homme pense à nous attaquer; je crois plutôt qu'il pliera bagage. Mais quoi qu'il en soit, ne négligeons rien.

Je suis avec une parfaite tendresse, mon cher frère, votre fidèle frère et serviteur

Federic.

Nach der Ausfertigung. Eigenhändig.



1 Vergl. S. 668.

2 Vom 18. December vergl. auch das Schreiben an die Herzogin von Gotha in den Œuvres, Bd. 18, S. 172.