<704> a ajouté comme quoi le comte d'Affry avait insinué dans le discours qu'il conviendrait peut-être de séparer les matières au congrès futur, savoir la querelle particulière entre l'Angleterre et la France de la guerre d'Allemagne, où celle-ci n'était entrée que comme auxiliaire. Il a protesté toujours que ce n'étaient que ses propres idées, mais il les a répétées si souvent dans les discours que le prince Louis ne doute nullement qu'on ne lui en ait écrit.
Ayant, moi, réfléchi sur cette circonstance, je suis bien aise de vous faire observer qu'en combinant cette anecdote que je vous ai communiquée par ma lettre d'aujourd'hui, avec les insinuations du comte d'Affry, l'une paraît confirmer l'autre, et tout me semble partir du principe que mon correspondant a indiqué. Je remarque en passant que, quoique la lettre de ce correspondant ait été du 4 de ce mois, il lui a fallu au moins quatre jours du temps, avant que l'anecdote en question lui ait pu passer au lieu de sa demeure, et que la cour de France a été informée [à] peine des propositions du prince Louis, ni de la perte de sa bataille navale.1
Vous ferez votre usage de tout ceci dans l'entretien secret que vous aurez avec M. Pitt, en ajoutant que, comme je lui communiquais fidèlement ce que j'apprenais des intentions de la France relativement à l'Angleterre, je me flattais que, par un retour de confiance, M. Pitt me communiquerait tout ce qu'il apprendrait en Angleterre par rapport aux intentions de la France et aux conditions sur lesquelles elle voudrait faire la paix à mon égard; qu'en nous aidant l'un l'autre par ces communications confidentes, nous deviendrions à même de déclarer rondement d'abord nos conditions à la France pour ne pas traîner longtemps la négociation, et que je ne croyais pas me tromper de conjecturer que, pour peu que nous presserions la France d'un concert commun entre nous, elle se hâterait à conclure sa paix, même en abandonnant ses présents alliés.
Federic.
Nach dem Concept.
11685. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN BERLIN.
Freiberg, 18. December 1759.
Da ich nicht die Gelegenheit haben können, den in anliegender Pièce2 erwähnten Herrn Obristen von Kleist3 über die darin enthaltene Umstände selbst zu sprechen und solches also per tertium thun lassen müssen, so hat derselbe mir versichern lassen, wie es so weit an dem sei, dass er das Kloster,4 da es sich so übel und impertinent aufgeführet und weder einige Contribution bezahlen wollen, als auch sonsten sich
1 Vergl. S. 692.
2 Beschwerdeschrift der „Burggrafen-Amts-Kanzlei“ d. d. Ossegg 20. November.
3 Vergl. S. 644.
4 Kloster Ossegg.