a propos de faire insinuer quelque chose, je crois que le canal serait sûr et point inutile; j'attends là-dessus les ordres de Votre Majesté.“ Der Markgraf theilt dem Könige mit., dass nach vielen Schreibereien und Sendungen endlich eine Zusammenkunft zwischen ihm und seinem Schwiegersohn, dem Herzoge von Württemberg, verabredet worden sei, bei der er hoffe, auf eine oder die andere Art dem unglücklichen Verhältniss zwischen dem Herzoge und der Herzogin1 ein Ende zu machen. | n'en augure pas mal et y applaudis parfaitement, mais permettez de vous dire que, pour ce qui m'y regarde, je suis du même sentiment encore que par le passé, savoir que je serai prêt à tout écouter, mais que je n'ai pas des propositions à faire.2 J'apprends avec satisfaction la bonne espérance que vous avez de terminer de façon ou d'autre les affaires de Madame la Duchesse votre fille; ses intérêts me seront à jamais aussi chers que les miens propres, je sens seulement le chagrin que, dans le moment présent critique et où tout va en désordre, occupé d'ailleurs contre le grand nombre de mes ennemis, je n'y puis prêter cette assistance où mon inclination me porte. Je me flatte, cependant, que, quand, à la fin, les choses arriveront à une négociation de paix, je trouverai alors l'occasion, que je ne laisserai jamais échapper, pour m'employer efficacement pour tout ce qui peut conduire à sa satisfaction. Federic. |
Nach dem Concept.
10731. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Breslau, 21 février 1759.
Je viens de recevoir la lettre que vous m'avez faite du 12 de ce mois. Vous devez connaître ma bonne volonté et mon empressement pour concourir à tout ce qui peut servir au bien de la bonne cause commune; mais considérez, je vous conjure, la situation où je me trouve de mon côté, et vous conviendrez, j'en suis persuadé, que je ne saurais me remuer au delà de ce que je vous ai marqué par mes lettres antérieures. Réfléchissez qu'une entreprise sur Bamberg me mènerait à des hasards éminents; car, sans dire que cette place fortifiée en quelque façon, que nous prîmes la première fois par surprise,3 quand il n'y avait ni troupes ni canons, est à présent bien gardée de troupes, pour ne pas pouvoir être prise d'emblée, [l'entreprise] nous arrêterait assez pour donner le temps aux troupes autrichiennes en Bohême d'entrer d'abord en Saxe, afin d'y tailler de [la] besogne à mon frère Henri déjà inférieur à eux en troupes.
Voilà ainsi, mon cher prince, les raisons qui m'obligent à me tenir à ce que je vous ai déjà marqué,4 et qui ne permettent pas à mon
1 Vergl. Bd. XIV, 289. 347; XV, 276; XVI, 79.
2 Vergl. Bd. XVI, 145. 152; XVII, 217. 258. 282.
3 Vergl. Bd. XVII, 51. 52. 116. Bamberg hatte am 31. Mai 1758 capitulirt.
4 Vergl. S. 23. 64. 65.