Vous vous réglerez en tout ceci conformément audit cartel avec les Autrichiens, dont vous demanderez quelque exemplaire imprimé de mon auditoriat-général à Berlin, pour vous en servir de canevas; au sujet duquel il est cependant bon que vous sachiez que ce cartel avec les Autrichiens a été exactement observé dans toutes les guerres que j'ai eues contre eux, jusqu'au temps de la bataille de Kolin, où le maréchal Daun l'interrompit, en déclarant alors au maréchal Keith qu'on ne voulait plus de leur part d'aucune rançon, mais seulement d'échange de tête contre tête, ce qui aussi a été pratiqué depuis ce temps-là entre moi et les Autrichiens, le reste du cartel ayant subsisté comme autrefois.
L'on pourra, d'ailleurs, convenir que l'échange des prisonniers se fera de deux à deux mois, et, pour plus d'aisance de deux côtés, auprès du prince Ferdinand de Brunswick. Au surplus, c'est le général-feldmaréchal de Kalkstein que je nommerai pour arranger tout cela à Berlin conformément à mes intentions. Aussi, dès que le cartel sera conclu, l'on nous communiquera la désignation de nos prisonniers de guerre, tout comme on la leur communiquera de ceux qui sont auprès de nous, et l'on conviendra du jour pour faire l'échange. Voilà sur quoi vous réglerez tout ce qu'il faudra.
Federic.1
Nach der Ausfertigung.
10749. AN DEN RESIDENTEN REIMER IN DANZIG.
Breslau, 1. März 1759.2
Ich habe Euren Bericht vom 21. voriges erhalten und gebe Euch darauf in Antwort, wie Ihr nur ferner Euch zu bemühen habet, die Wohlgesinneten dorten in guten und fermen Sentiments zu erhalten und sie gegen alle Surprises zu warnen, um dagegen ihre Mesures zu nehmen und vigilant zu sein. Ich habe inzwischen Mich nicht länger entbrechen können, Meinen Generalmajor von Wobersnow mit einem Corps Truppen gegen Posen und vielleicht noch weiter zu detachiren,3 um sowohl dadurch eine Diversion zu machen, so hoffentlich die Russen mehr von Danzig abziehen wird, als auch um die Magazins, so sie der Gegend gegen Mich etabliren, nach Möglichkeit detruiren zu lassen. Welches alles jedoch schlechterdings nicht aus einiger Absicht gegen die Republique Polen, am allerwenigsten aber aus einigen feindseligen Absichten gegen dieselbe noch deren Unterthanen oder Stände geschiehet, mit denen Ich vielmehr alle Freundschaft unterhalten werde, daferne sonsten nicht ein oder anderer Particulier durch offenbare Animositäten
1 In einem Schreiben an Brigadier Marquis von Rougé in Berlin vom 14. März bewilligt der König die Abreise eines französischen Officiers nach Frankreich und fügt hinzu: „Je présume, d'ailleurs, que l'on arrangera bientôt un cartel avec la France, et alors tous les officiers prisonniers de guerre seront échangés et remis en liberté.“
2 Zum 1. März vergl. auch das Schreiben an den Marquis d'Argens in den Œuvres Bd. 19, S. 56.
3 Vergl. S. 100. 101.