10701. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Finckenstein übersendet, Berlin 27. Januar, den Auszug aus einem Schreiben des Kammerpräsidenten Baron Münchhausen vom 21. Januar: Ein vertrauter, gut unterrichteter Freund hat Münchhausen Aufklärung gegeben über die Pläne des Wiener Hofes: „Selon les idées de mon ami, on est persuadé à Vienne que la célérité admirable avec laquelle Sa Majesté Prussienne sait faire mouvoir Ses armées, et ce génie supérieur qui Lui fait prendre les mesures les plus justes pour Se porter à temps partout où Sa présence est nécessaire, Lui donne une supériorité marquée sur Ses ennemis, pendant que ceux-ci agissent séparément. C'est pour éviter cet inconvénient qu'on tâchera, comme mon correspondant m'assure, de rassembler aussi près qu'on pourra,<57> et de tenir, pour ainsi dire, dans une position centrale toutes les forces destinées à combattre Sa Majesté Prussienne, pour L'accabler par le nombre, et qu'on ne tentera pas des sièges, mais qu'on recherchera des batailles, pendant que les armées seront disposées de façon à pouvoir se soutenir en cas d'échec. Il prétend que l'Impératrice-Reine fera agir deux puissantes armées, l'une sur l'Oder et la seconde sur l'Elbe, et que celle de la Russie, combinée avec la suédoise, tâchera de percer dans le Brandebourg. Il me marque de plus que, par une suite de ce système, on désapprouvait et déconseillait à Vienne le siège de Stettin, dont il avait été question dans le commencement.“
Münchhausen fügt hinzu: „Je ne doute pas que la cour de Vienne, qui regarde cette campagne comme la dernière qu'elle fera contre Sa Majesté Prussienne, agira avec toute la vigueur que son acharnement lui inspire ... Le duc de Choiseul doit, à la vérité, témoigner beaucoup d'éloignement pour la paix et une déférence aveugle pour tout ce que la cour de Vienne désire.“
Breslau, 31 janvier 1759.
Der König dankt für die Zusendung.
Il y a beaucoup de choses vraies, et quoique l'on voit bien que [la lettre] ne soit pas écrite d'un homme qui s'entend à la guerre, je crois cependant les circonstances y marquées au fond vraies. Aussi quand vous aurez encore de pareilles lettres, vous ne manquerez point de me les communiquer exactement, parcequ'elles me sont nécessaires et instructives, surtout dans les moments présents . . .
Federic.
Nach der Ausfertigung.