11630. AU GÉNÉRALMAJOR DE WYLICH A BÜTOW.
Wilsdruff, 28 novembre 1759.
J'ai été bien aise de recevoir la lettre que vous m'avez faite du 22 de ce mois, et suis content de la façon dont vous avez fait les ouvertures au général russe, dont je vous avais chargé par ma lettre précédente.668-1
Le premier pas étant fait ainsi de votre part, vous devez répéter à ce général les mêmes insinuations et lui déclarer tout naturellement qu'il ne devait point hésiter d'en faire son rapport à sa cour avec d'autant plus de sûreté que vous ne lui en donnerez jamais un démenti. Vous saurez même l'y animer, en lui insinuant qu'après que vous lui aviez fait de pareilles ouvertures, il vous paraissait qu'il ne saurait plus se dispenser d'en écrire à sa cour, surtout après les assurances que vous lui donniez de n'avoir jamais le démenti sur ceci de votre part.
Vous me marquerez à quoi vous aurez déterminé le susdit général et de quelle façon il s'y sera pris.
Quant aux précautions que vous avez prises par rapport à l'échange de nos prisonniers de guerre, je les approuve parfaitement.668-2
Federic.
Nach dem Concept.
668-1 Vergl. Nr. 11576.
668-2 Wylich hatte an den Gouverneur von Stettin, Herzog von Bevern, geschrieben, die russischen gefangenen Generale Soltykoff und Thiesenhausen, falls sie behufs Austausches schon von Magdeburg aufgebrochen seien, so lange aufzuhalten, bis die preussischen Kriegsgefangenen, vor allem der Oberst Graf Hordt, in Bütow eingetroffen sein würden.