11661. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Freiberg, 10 décembre 1759.
Mon cher Ferdinand. Je suis sans secrétaire et sans chiffre, ainsi je vous écrirai à demi-mot; c'est, mon cher, pour vous sommer de ce que vous savez.688-3 Le temps presse, et certainement je vous en aurai la plus vive obligation. J'ai été ici dans d'étranges situations, et, quoique la fortune ne m'ait certainement pas favorisé, je vois encore jour à réparer le tout, mais il ne faut rien différer!
<689>Celui que j'envoie,689-1 doit s'informer des routes, et comme il y aura infailliblement quelques détails à arranger, on pourra le faire d'avance pour gagner du temps.
Beck a été avec 10000 hommes devant Torgau; c'est un vilain voisinage, cependant nous tenons pied à boule.
Je vous embrasse de tout mon cœur, en vous félicitant de la belle campagne que vous venez de finir. Je suis avec une parfaite estime, mon cher Ferdinand, beau-frère, ami, cousin etc. etc. etc.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kriegsarchiv des Königl. Grossen Generalstabs zu Berlin. Eigenhändig.
688-3 Vergl. Nr. 11649.
689-1 Vergl. S. 708. 710.