10875. AU GÉNÉRAL DE L'INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.

Landshut, 16 [avril 1759].

Nos ennemis, mon cher ami, ne s'attendent à rien moins qu'à ce qui va arriver.171-5 Je leur donne ici toutes les jalousies dont je suis capable; des régiments qui marchaient vers la Haute-Silésie, sont re<172>tournés à Kceniggraetz; en un mot, je vous seconde de tout mon pouvoir. Mon frère Henri doit aujourd'hui être entré en Bohême pour y faire un ravage;172-1 je tiens la grosse masse en suspens, et je me flatte que votre habileté, jointe à la sécurité de l'ennemi, vous procurera les succès les plus brillants.

Adieu, mon cher ami, je vous embrasse.

Federic.

Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Eigenhändig.



171-5 Vergl. Nr. 10861. 10871. 10874.

172-1 Auf einem Bericht des Generalmajors von Puttkammer, d. d. Spremberg 13. April, enthaltend die Meldung, dass derselbe Rapport wie an den König auch an Prinz Heinrich gesandt sei, findet sich die Weisung zur Antwort: „Jetzo desto nöthiger, weil Mein Bruder was entreprenirt, und Feind gewiss Mouvements dagegen machen wird; und also muss er sowohl Meinem Bruder als Mir in Zeiten avertiren, damit jeder gleich weiss, was er dagegen zu thun hat.“