10941. AU CONSEILLER PRIVÉ DE LÉGATION BARON DE KNYPHAUSEN A LONDRES.
Landshut, 13 mai 1759.
Le dernier rapport que j'ai reçu de vous, a été du 17 d'avril passé, et, depuis ce temps-là, il ne m'est rien entré de votre part. Aussi<220> je ne vous fais cette lettre que pour vous apprendre seulement que par des lettres de Dresde220-1 qui me sont revenues, on a prétendu savoir, à la jeune cour du Prince Électoral à Dresde, on a prétendu être informé220-2 que la paix entre la France et l'Angleterre était fort avancée; on a voulu cela même [assurer]220-3 pour une raison pourquoi M. de Contades et de Broglie n'agissaient point après les avantages, quoiqu' imaginaires, qu'ils prônent avoir eus à Bergue.220-4
Quoique je ne fasse pas le moindre fond sur ces prétendues nouvelles, ni n'en suis le moindrement ombragé, j'ai cependant voulu vous en communiquer, quoique uniquement pour votre direction, à ce que vous tâchiez d'approfondir sous mains et sans en faire éclater la moindre chose, d'où ces prétendues nouvelles à Dresde ont pu tirer leur origine. Vous ne manquerez pas de vous expliquer à ce sujet envers moi.
Federic.
Nach dem Concept.
220-1 Bericht Schmettau's, d. d. Dresden 10. Mai. Am 13. dankt der König Schmettau für die eingesandten Nachrichten. Er befiehlt zugleich, die nach Dresden gesandten schwedischen Kriegsgefangenen nach Torgau zu schicken und sie dort bewachen zu lassen, „pourvu qu'ils restent déterminés à ne point vouloir prendre service chez nous“ . Es wird weiter an Schmettau ein Exemplar der (nicht mehr vorliegenden) „lettres patentes“ übersandt, die General Vela in der Lausitz hat verbreiten lassen, mit Befehl, Repressalien dagegen zu gebrauchen. Vergl. das Schreiben an Schmettau bei Preuss a. a. O. S. 30.
220-2 So.
220-3 So in der Ausfertigung.
220-4 Bergen. Vergl. S. 181.