11039 AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Reich-Hennersdorf, 4. Juni 1759.287-3
Ich habe Euern Rapport vom 3. dieses erhalten, und da Ihr eben so stark seiet, als der General de Ville bereits noch ist nach dem Detachement, so selbiger machen müssen,287-4 und Ihr sogar demselben an Kavallerie überlegen seiet, so werdet Ihr im Stande sein, auf den Fall er etwas unternehmen wollte, ihm auf die Finger zu klopfen, alsdann er keine Patrouilles weit schicken wird.
La comédie commencera bientôt ici. Selon tout ce que je peux apprendre, Daun se propose de forcer mon poste. A la bonne heure, il trouvera à qui parler. J'ai attiré à moi tout ce que j'ai pu de troupes, et je suis dans la meilleure position que le compromettent287-5 mes affaires. Je vous avertirai à temps de ce qui vous regarde. Jusqu'à<288> présent, il ne faut pas remuer; car la grande affaire est de voir bien positivement à quoi l'ennemi se déterminera. Adieu, mon cher.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der Zusatz eigenhändig.
287-3 Dem Oberstlieutenant d'O in Glatz dankt der König am 4. für die Meldungen im Berichte vom 3. Juni. „Je vois bien que l'ennemi est déterminé de faire d'un côté ou d'autre ici les plus grands efforts qu'il pourra . . . Soyez assuré que je ne suis nullement embarrassé des desseins de l'ennemi.“ Wenn der Generalmajor von Ramin (vergl. S. 218. 220. 285) genöthigt wäre fortzumarschiren, so solle d'O sich dadurch nicht beunruhigen lassen, da Ramin's Abwesenheit (vergl. Nr. 11048 S. 295) nur von kurzer Dauer sein würde.
287-4 Vergl. S. 283. 284. 285.
287-5 So; wohl comportent.