11327. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
Wulkow,477-2 7 août 1759.
J'ai été charmé de voir par votre lettre du 6 de ce mois la continuation des bons succès de l'armée alliée contre celle de France, et la bredouille où cette dernière se trouve, après la victoire que le prince Ferdinand et le prince héréditaire de Brunswick viennent de remporter<478> sur elle. Ce que je souhaite présentement le plus, c'est de pouvoir vous mander en peu des nouvelles satisfaisantes d'ici.478-1 Je vous prie de vous donner là-dessus quelque peu de patience, puisqu'il faut de toute nécessité que je fasse encore préalablement quelques arrangements, avant de pouvoir en venir à mon but.
J'ai regagné la communication avec Küstrin; à présent, il s'agit de préparer tout ce qui sera nécessaire pour pouvoir approcher l'ennemi et lui livrer bataille.
Federic.
Nach der Ausfertigung. Der Zusatz eigenhändig.
477-2 Ein Schreiben an die Königin mit der Ortsbezeichnung „Wulkow“ siehe in den Œuvres Bd. 26, S. 34.
478-1 Aehnlich am 7. aus Wulkow, an den Prinzen Ferdinand von Preussen. Der König schreibt dem Prinzen ferner, er möge nicht fürchten, mit seinen Briefen ihm lästig zu fallen, „plutot serai-je charmé d'en recevoir toujours de votre part et principalement de celles qui me confirment le rétablissement de votre précieuse santé“ . [Ausfertigung im Königl. Hausarchiv.] Vergl. auch S. 334.