11329. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.
[Wulkow,] 8 [août 1759].
Si vous entendez tirer demain, ne vous en étonnez pas, c'est la réjouissance pour la bataille de Minden. Je crois que je vous lanternerai encore quelques jours; j'ai beaucoup d'arrangements à prendre, je trouve de grandes difficultés à surmonter, et il faut sauver la patrie, non pas la perdre. Je dois être plus prudent et plus entreprenant que<479> jamais; enfin je ferai et j'entreprendrai tout ce que je croirai faisable et possible. Avec cela je me trouve dans la nécessité de me hâter, pour prévenir les desseins que Hadik pourrait avoir sur Berlin.
Adieu, mon cher, ou vous chanterez un De profundis ou un Te Deum dans peu.
Federic.479-1
Nach der Ausfertigung. Eigenhändig-
479-1 Der Cabinetssecretär Cöper benachrichtigt am 8. den Minister Finckenstein auf speciellen Befehl des Königs, „qu'il pourrait arriver que Sa Majesté ferait en quelques jours un mouvement avec l'armée, et qui rendrait peut-être les chemins mal sûrs“ . Finckenstein möge alles, was an den König gelangen müsse, morgen übersenden.