11428. AN DEN GENERALLIEUTENANT GRAF SCHMETTAU.529-5
Schmettau berichtet, Gross-Dobritz 9. September: „Je me trouve obligé de présenter très humblement à Votre Majesté la capitulation conclue à Dresde du 4 septembre au soir,529-6 par laquelle Elle aura la grâce de voir que, selon les ordres suprêmes du 14 août,529-7 que je n'ai reçus que le 24, j'ai fait tout au monde pour intimider la cour et la ville, afin d'obtenir, par ce moyen, une capitulation conforme aux vues de Votre Majesté. Si j'avais reçu, Sire, Ses ordres datés du 25 d'août529-8 vingt-quatre heures plus tôt, j'aurais tout sacrifié pour attendre la dernière extrémité; mais ils ne me sont parvenus que le 5 de septembre, dont je fus bien mortifié, n'y ayant plus à remédier. Si j'avais seulement eu le moindre avis d'un secours! Toute communication m'étant ôtée, l'ennemi ayant 70 pièces de grosse artillerie en batterie et 30000 hommes devant la place, il m'a fallu céder à la nécessité et tacher de suivre les ordres de Votre Majesté.“
<530>[Waldow, 10. September 1759.]530-1
Ich könnte ihm nicht sagen, dass Ich mit seiner Conduite zufrieden. Man hätte halten sollen, das wäre sein Devoir gewesen. Wenn auch der Feind 70 Canons gehabt, würde er sich wohl bedacht haben, Dresden zu beschiessen. In dem Augenblick, wo Fermeté nöthig, machte er es wie alle Meine Officiers, und hätte keine.
Die Mundirungen vor die Armee kann er in Magdeburg lassen. So wie er bei Magdeburg angekommen, muss er rechtsum Kehrt machen und nach Wittenberg marschiren, bis man ihn wieder nach Dresden braucht.
Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Schmettau, d. d. Gross-Dobritz 9. September.
529-5 Schmettau befand sich nach seinen Berichten im Monat September am 9. in Gross-Dobritz (nordöstl. von Meissen), am 15. in Brettin.
529-6 Vergl. S. 521. Anm. 1.
529-7 Vergl. Nr. 11339.
529-8 Vergl. Nr. 11370.
530-1 Das Datum nach der bei Preuss (Friedr. d. Gr., Urk.-Buch Bd. II, S. 44) gedruckten, handschriftlich nicht mehr vorliegenden Ausfertigung. Vergl. S. 2. Anm. 2.