11499. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
Baunau, 29 septembre [1759].
Nous avons notre camp à l'Oder, à un demi mille de Beuthen; l'ennemi est vis-à-vis de nous, à un petit demi-mille; nous n'avons rien à craindre dans la position où nous sommes.
On dit que Beck s'approche de la frontière du côté de Greifenberg; ceci m'oblige déjà à détacher de ce côté-là. Si je suis obligé de détacher davantage, les affaires se trouveront furieusement en l'air.
Vous saurez sans doute la victoire que Finck vient de remporter sur les troupes de l'Empire et sur Hadik.567-4 Je ne doute pas que vous tâcherez d'en profiter ou de faire ce que vous pourrez, pour donner de l'occupation aux Autrichiens qui sont en Lusace.
Si vous pouvez envoyer quelqu'un à Peitz, peut-être un567-5 messager comme celui-ci, nous pourrons continuer notre correspondance.
Federic.567-6
Nach der Ausfertigung.
<568>567-4 Vergl. Nr. 11497.
567-5 Vorlage: par un.
567-6 In anziehender und ausführlicher Art schreibt am 29. September aus Elsterwerda der königliche Cabinetssecretär Eichel an den Minister Finckenstein in Magdeburg über die Vorgänge bei dem Corps des Prinzen Heinrich während des Monats September. Eichel spricht sich über die persönliche Haltung und die militärischen Leistungen des Prinzen sehr günstig aus. Er meldet, dass die Lausitz und Sachsen von den österreichischen Bundesgenossen entsetzlich verwüstet würden. „Es haben mir Leute von Ansehen aus Görlitz geklaget, dass, als sie ein und andere österreichische Officiers von Qualité gebeten, solche Lande als Freunde und Alliirte von ihrem Hofe zu tractiren, sie darauf mit vieler Härte zur Antwort bekommen, wie man ihnen als ketzerischen Hunden nichts weiter als die Augen im Kopfe lassen würde, auf dass sie ihr Elend selbst sehen könnten.“ Vergl. auch schon Bd. XVI, 42; XVII, 263. 279. 294. 335. 379. 392. 393.