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11847. NOTE.1

Il faudra principalement faire sentir à la France que, si elle veut entrer dans les vues de la Grande-Bretagne par rapport à une paix séparée à conclure entre elle, l'Angleterre et les alliés de cette dernière en Allemagne, et faire cause commune ensuite pour forcer les autres puissances d'y accéder, il serait en son pouvoir de terminer la guerre très promptement, de conserver l'équilibre de l'Allemagne et même de l'Europe entière et d'obtenir des conditions beaucoup plus favorables qu'elle ne saurait en espérer de toute autre manière.

Nach dem Concept.


11848. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A BERLIN.

Freiberg, 20 février2 1760.

Dem Minister wird der Empfang der Berichte vom 16. und 17. Februar bestätigt. In Betreff des Verfahrens gegen Treubluth (vergl. S. 96. Anm. 4), welcher dem Könige als „tres mauvais sujet et grand rapporteur aux Russes de ce qui se passait à Berlin“ denuncirt worden sei, wird vor Ueberstürzung gewarnt.

Selon vos rapports de Poméranie il faut présumer que ce ne sont que des troupes légères qui viennent de faire quelque incursion là sans conséquence;3 c'est sur quoi j'attends vos rapports ultérieurs.

Quant à la paix avec la France, je l'espère encore, quoique l'affaire soit bien problématique, de sorte que tantôt les apparences sont bien plausibles et tantôt tout paraît changé.

Federic.

Nach der Ausfertigung.


11849. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.

Freiberg, 20 février 1760.

La lettre que Votre Altesse m'a écrite du 15 de ce mois, m'a été fidèlement rendue, et je vous suis bien obligé des nouvelles dont vous avez bien voulu me faire part; j'avoue cependant que, quant à celle touchant la prétendue résolution des Français de s'emparer de Maestricht,4



1 Vergl. dazu Nr. 11846.

2 Vom 19. Februar ein Schreiben an d'Argens in den Œuvres, Bd. 19, 128.

3 Dem General Fouqué wird am 20. geschrieben: „Es ist bis dato derer Russen wegen dortiger Orten noch ganz gut. Es muss doch aber Meine sowohl als Eure Hauptattention auf die Bewegung derer Russen sein, um zu sehen und genau zu wissen, was wegen ihrer Mouvements auf der Seite und an der Neumark hinauf passiren wird.“ [Wien. Kriegsarchiv]. — An den Obersten von Hacke war am 17. Februar geschrieben worden, dass nach dem Urtheil des Königs „die Russen wohl jetzo noch nicht marschiren dörften, da es ihnen noch an Magazins und Subsistance in Polen fehlet; demohnerachtet aber kann es dennoch geschehen, dass solche hiernächst bald marschiren könnten.“ [Berlin. Generalstabsarchiv.]

4 Vergl. die Mittheilungen des Königs an Hellen vom 23. Februar, Nr. 11856.