11936. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Hellen berichtet, Haag 15. März, ein Abenteurer, der sich Graf von Saint-Germain nenne (vergl. Nr. 11758), sei im Haag aufgetaucht, scheinbar mit weitgehenden Instructionen.1 „On prétend qu'il est chargé de négocier trente millions pour la France, mais je suis tenté à croire qu'il est chargé aussi d'autre chose à l'insu du comte d'Affry.“ Yorke habe Hellen mitgetheilt, dass er mit Saint-Germain eine zweistündige Unterredung gehabt habe, über welche ihm Yorke noch nähere Angaben machen wolle. „Cet homme . . . affecte d'être antiautrichien et de blâmer hautement la France d'être liée avec la cour de Vienne, et d'être au contraire grand partisan de Votre Majesté.“ | Freiberg, 22 mars 1760. Le rapport que vous m'avez fait du 15 de ce mois, m'a été bien rendu. Sur lequel je ne saurais vous dissimuler que j'ai de la peine à croire que le roi de France voudrait charger un sujet qu'on ne saurait envisager proprement que comme un aventurier, d'une commission aussi importante que celle de négocier la pacification des troubles. C'est pourquoi vous ferez bien de ne pas vous fier ni aux apparences ni aux bruits vagues, mais d'observer plutôt de bien près cet homme, dont, il me paraît qu'il saurait bien avoir la commission pour négocier quelques sommes en argent, dont celle cependant de trente millions me paraît un peu forte. Ce que j'espère au moins que vous, de concert avec M. Yorke, tâcherez de contrecarrer par tous les moyens imaginables. Federic. |
Nach dem Concept.
11937. AN DEN GENERALLIEUTENANT FREIHERRN VON DER GOLTZ.
Freiberg, 22. März 1760.
Ich habe Euren Rapport vom 18. dieses nebst dem angefügten bewussten Project2 erhalten und bin insoweit Eurer Meinung, dass solches von dem Verfasser gut gemeinet sein kann, aber sehr weitläufig und mit Anwendung vieler vergebener Zeit auszuführen sein und der Success davon sehr ungewiss bleiben würde. Was Mir also noch lieber ist als das Project, das ist, dass der General Laudon hat wieder von Neustadt zurück gehen müssen.
Ihr müsset also wiederum über die Neisse auf ein oder anderhalb Meilen gegen Neustadt vorrücken und fleissig Husarenpatrouillen gegen Neustadt und der Orten vorpassiren, auch sonst öfters Patrouillen gegen Oberschlesien schicken, auf welche Art Ihr dasjenige, so in Ober-
1 Vergl. Schäfer a. a. O. Bd. II, 1. Abth. S. 486 ff.
2 Vergl. Nr. 11912. Das „Project“ ging dahin, die Jesuiten durch entsprechende Zugeständnisse zu gewinnen, um durch sie das österreichische Ministerium und sodann die Kaiserin-Königin dem Frieden geneigt zu machen. Vergl. Max Lehmann, Preussen und die katholische Kirche Bd. IV. (Puhl. a. d. Preuss. Staatsarchiven, Bd. XVIII). S. 71.