<23> nehmen und den Generalmajor von Goltze vorschicken, vor Eure Person aber selbst wiederum mit etwas nach Löwenberg und der Orten, wo es nöthig ist, gehen und allda das gehörige beobachten sollet, indess dasjenige Corps, so Ihr in Oberschlesien lasset, alles dort nöthige wegen der Lieferungen zu denen Magazinen, wegen der einzutreibenden Contributionen und was sonsten nöthig ist, besorgen und das Land daselbst zugleich decken kann.1
Friderich.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und König!. Kriegsarchiv zu Wien.
11757. AU FELD-MARÉCHAL PRINCE FERDINAND DE BRUNSWICK.
Freiberg, 16 janvier 1760.
Je viens de recevoir la lettre que Votre Altesse m'a écrite du 10 de ce mois, qui m'a fait, d'ailleurs, un plaisir extraordinairement sensible, en m'apprenant le bel avantage que vous avez remporté sur M. de Saint-Germain, ayant eu pour témoin le duc de Broglie, à votre expédition sur Dillenburg,2 dont je vous félicite de tout mon cœur.
Le changement qu'il y a eu du depuis ici, est que Daun a attiré à soi Laudon avec un corps de troupes de la Moravie,3 dont il s'est renforcé, et ils font semblant de vouloir rester près de Dresde. Présentement on débite à la vérité qu'ils ont le projet de m'attaquer, et que ce sera en peu. Je n'y ajoute pas beaucoup de foi; cependant, selon les circonstances, je ne les refuserai pas, et je prends mes précautions.
Quant à mes vieux régiments, tout est complet, à peu de chose près, et je les recruterai facilement. Je commence, à cette heure, à former les régiments qui ont été faits prisonniers, et comme la plupart de ces régiments n'ont été que la moitié avec Finck, j'espère former un gros bataillon de chacun, hormis les régiments de Münchow et de Rebentisch, qui ont été pris tout-à-fait. Mais quand même tout ceci se remettra, d'où prendre un corps proportionné pour l'opposer aux Russes? et, en supposant même que je me soutienne contre ces gens-ci jusqu'au
1 An den Markgrafen Karl ergeht, Freiberg 15. Januar, der Befehl, mit dem Feldmarschall Daun darüber zu correspondiren, dass diejenigen preussischen Unterthanen, „so theils in Oberschlesien, theils sonsten an denen Grenzen unrechtlicher Weise aufgehoben und weggeschleppet worden, einmal wiederum ihres widerrechtlichen Arrestes erlassen werden und zu den ihrigen sicher zurückgehen und bleiben mögen.“ — Ein Schreiben an d'Argens vom 15. Januar in den Œuvres, Bd. 19, S. 119, zwei weitere Schreiben an denselben aus dem Januar (ohne Tagesdatum) daselbst, Bd. 19, S. 120 und 122.
2 Prinz Ferdinand hatte gemeldet, dass am 7. Januar die Stadt Dillenburg mit 700 Gefangenen, mehreren Fahnen u. s. w. in seine Hände gefallen sei, und dass er den Angriff des Generals Saint-Germain am folgenden Tage zurückgeschlagen habe. „Tout ceci s'est fait sous les yeux de M. de Broglie, qui était venu à Giessen, afin de diriger les opérations.“
3 Vergl. S. 18.