<286> et 3 francs à Landeshut, avec 500 hussards, le reste retirer tout à vous à Lœwenberg. Vous aurez alors 13 bataillons et 10 escadrons, tant hussards que dragons. Si l'ennemi veut vous déposter de là, il faut qu'il vienne en force.
Pour moi, à en juger par les apparences, je crois que les Cercles occuperont les camps de Plauen et de Dippoldiswalde, et que Daun marchera avec toute l'armée vers Lauban. En ce cas, je laisse Hülsen dans mon camp de Meissen, et avec 33 bataillons et 70 escadrons je traverse la Lusace, pour marcher sur Naumburg ou sur Sagan. Dans ce cas, si vous alliez à Canth, nous serions coupés et ne nous pourrions pas joindre; mais, si vous marchez vers Sagan, nous nous joindrons sûrement, et cela vous met, de plus, à portée de jeter un bataillon à Glogau, si cela est nécessaire. Quant au corps de Landeshut, si on le tourne, il faut qu'il se replie sur Schweidnitz; il n'y a pas d'autre moyen. En attendant, nos diversions nous tireront d'affaire, et, quand nous serons joints ensemble, nous pourrons figurer, au lieu que, si nous sommes séparés, nous risquons l'un et l'autre également. Mon frère ne partira de là-bas que vers le 15 ou 20 de mai.
Adieu, mon cher; j'ai la tête si occupée que pour aujourd'hui vous n'aurez pas une parole de plus de moi.
Federic.1
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Eigenhändig.
12027. AN DEN GENERALLIEUTENANT VON TRESKOW, COMMANDANTEN VON NEISSE.
Freiberg, 21. April 1760.
Aus demjenigen, so Ich Euch vorhin schon wegen der Festung Neisse geschrieben habe,2 welchergestalt Ich expresse will, dass auf den Fall, da die Oestreicher die Belagerung von solcher unternehmen wollen,
1 In einem zweiten Schreiben vom 21. dankt der König für den Bericht des Generals vom 18. April. „Wegen der Bataillons und wegen der Kavallerie, so Laudon bei sich hat, verlange Ich gerne zu wissen, wie stark solche überhaupt, und was es vor Bataillons und Escadrons eigentlich seind; daher Ihr Euch alle Mühe zu geben habet, um Mir solches melden zu können, und wird es Mir sehr lieb sein, wenn Ihr Mir die Namen der Regimenter von dem ganzen Laudonschen Corps werdet schreiben können.“ [Ausfertigung im Kriegsarchiv zu Wien.] — Am 22. April wird dem General angezeigt, dass die Stelle eines Dompropsts zu Brandenburg durch den Tod des Prinzen Moritz von Anhalt erledigt sei. ffJ'ai bien voulu vous donner cette marque de ma satisfaction de votre zèle, application et fidélité inaltérable pour mon service, en vous conférant ce bénéfice avec tous les droits et revenus qui s'y trouvent attachés.“ Der Genuss der Pfründe war jedoch nach einer Bestimmung Friedrich Wilhelms I. an die Zahlung von 12000 Thalern zu Gunsten der Erben des jedesmaligen Vorgängers gebunden. Der Vorgänger des Prinzen Moritz war Grumbkow gewesen. „Mes vœux sont que vous gardiez ce bénéfice au moins pour un nombre d'années que feu de Grumbkow l'a possédé.“ [Concept im Geh. Staatsarchiv zu Berlin.]
2 Vergl. Nr. 11967 und Nr. 11994.