<310> de la Grande-Bretagne pour les moments présents et pour l'avenir et de leur droiture à l'égard de moi et de nos engagements.
Pour ce qui regarde votre façon de penser et celle du sieur Michell au sujet de mes intérêts relativement à la disposition favorable que la Porte Ottomane a marquée jusqu'à présent envers moi, j'en suis extrêmement content, et vous avez si heureusement rencontré là-dessus la mienne, comme si je l'avais vous dictée moi-même, en sorte que je n'ai pas le petit mot à redire. Aussi continuerez-vous à vous y conformer et à diriger vos soins selon les deux points que vous m'en avez, marqués et que j'approuve, pour y régler votre conduite.
Quant aux griefs contre le sieur Porter, comme il n'en reviendra, rien pour nous et que je vous ai déjà instruit sur les véritables raisons du ménagement des ministres anglais pour la Russie à l'égard du commerce,1 vous ferez mieux de ne plus pousser lesdits griefs, mais de les laisser tomber.
Federic.
Nach dem Concept.
12048. AU SECRÉTAIRE VON DER HELLEN A LA HAYE.
Camp de Meissen, 30 avril 1760.
Je n'ai autre chose à vous dire pour cette fois-ci, en réponse à votre rapport du 22 d'avril, si ce n'est que je suis content de la justesse avec laquelle vous me faites tous vos rapports et de la manière dont vous les rendez intéressants Vous n'avez donc qu'à continuer sur ce pied-là à ma satisfaction particulière et vous tenir assuré que je ne manquerai pas de reconnaître en temps et lieu vos fidèles services.
Federic.
Nach dem Concept.
12049. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Im Lager bei Meissen, 30. April 1760.
Ich habe Eure beide Schreiben vom 27. erhalten und danke Euch vor die Mir abermals communicirte Liste von dem Laudonschen Corps, bin auch sonsten überall von dessen Einhalt und Euem darin gemeldeten dortigen Arrangements recht sehr wohl zufrieden gewesen. Ich hoffe und flattire Mich auch noch immer beständig, dass wir noch Zeit gewinnen werden, ehe der Feind zu einigen Operationen dorten schreiten wird, und wenn solches auch nur bis kommenden medio Mai ist, so haben wir dadurch allemal schon genug gewonnen.
Mit dem Erben des verstorbenen Fürst Moritz werdet Ihr Euch schon wegen [den] der Dompropstei zu Brandenburg zurückzuzahlenden Geldern verstehen.2
1 Vergl. Nr. 11862. 11939. 11955.
2 Vergl. S. 286. Anm. 1.