Je vous félicite, Monsieur le doyen, de votre nouvelle charge; je compte que vous vous en acquitterez au moins aussi bien que le prince Maurice. Je me recommande à vos prières, mais encore plus à votre épée.
Federic.
Nach der Ausfertigung im Kaiserl. und Königl. Kriegsarchiv zu Wien. Der französische Zusatz eigenhändig.
12050. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.1
Au camp de Meissen, 1er mai2 1760.
Je vous communique ci-joint ce que j'ai reçu de nouvelles de Danzig et de Varsovie.3 Comme Soltykow est encore à Pétersbourg, et que toutes les nouvelles sur les arrangements des troupes russes sont d'accord que tout se traîne parmi eux, je présume, quoique je ne saurais l'assurer pour certain, que vous aurez du temps encore jusqu'au 20 ou 24 de ce mois; c'est au moins ce que j'en juge.
Je viens d'avoir, d'ailleurs, des nouvelles que les Russes commencent à avoir des appréhensions sur les Turcs et surtout sur les Tartares, qui augmentent de plus en plus aux frontières, et que la cour de Varsovie même commence à craindre que les affaires de ce côté-là pourraient devenir sérieuses.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12051. AN DEN ETATSMINISTER GRAF FINCKENSTEIN IN MAGDEBURG.
Lager bei Meissen, 1. Mai 1760.
. . . Durch diejenige dechiffrirte Dépêche des Herrn von Viereck, so Ew. Excellenz mir zu communiciren geruhet,4 schienen des Königs Majestät in Dero Sentiment gestärket zu werden, dass es dem quästionirten Hofe5 an einer fermen Resolution fehlen werde, einen in der ersten Fougue vermuthlich aus Dépit genommenen Entschluss, wegen eines Refus in der holsteinischen Tausch- und in der schleswigschen Sache,6 standhaft zu verfolgen. Die emblematische Aeusserungen, so jedoch der von Bernstorff gegen gedachten Herrn von Viereck gethan,7 machen,
1 Der Prinz befand sich nach seinen Berichten im Mai am 1. in Vetschau, vom 5. bis 31. in Sagan.
2 Vom 1. Mai ein Schreiben an d'Argens in den Œuvres, Bd. 19, S. 157, sowie an Voltaire das. Bd. 23, S. 78.
3 Berichte Benoîts, d. d. Warschau 23. April, und Reimers, d. d. Danzig 26. April. — Benoît wird am 1. Mai für seine Nachrichten gedankt. „Continuez assidûment de veiller d'attention sur tout ce qui se passe, et m'informez avec toute l'exactitude possible de ce que vous apprendrez [tant] relativement aux nouvelles de Turquie qu'à ce qui regarde les mouvements des troupes russes.“
4 D. d. Kopenhagen 22. April.
5 Dem dänischen Hofe. Vergl. Nr. 12045.
6 Vergl. Schäfer a. a. O. Bd. II. 1, S. 30 ff., Bd. II. 2, S. 489.
7 Viereck hatte berichtet, dass sowohl er, als auch der englische und der hannoversche Gesandte den Minister Bernstorff ersucht hätten, „de vouloir bien nous dire ce que nous avions à écrire à nos cours respectives sur une nouvelle aussi extraordinaire, vu que les ministres des cours ennemies commençaient déjà à triompher d'un changement total du système de Sa Majesté Danoise“ ; Bernstorff habe ihm darauf die Antwort erlheilt, „que la chose faisait beaucoup plus de bruit qu'elle ne méritait, qu'il pouvait m'assurer qu'il n'y avait pas encore neuf ou dix mois où il n'avait pas cru qu'elle serait possible, mais qu'il s'était passé depuis quelque temps en Russie des choses qu'on n'avait pas pu prévoir“ .