<365> ducal et de couper court par la négociation future aux différends avec le Grand-Duc,1 néanmoins, comme dans la situation présente où je me trouve, nous ne sommes point en état de donner des lois aux Danois, ni de chicaner le terrain avec eux sur des choses qui ne regardent que des événements du temps à venir, et perdre par là un secours présent dont nous sommes extrêmement pressés, il faut bien que nous mettions toutes considérations sur les contingents futurs à côté. Mon intention est que vous ne devez faire nulle difficulté sur le susdit article que le baron de Bernstorff a désiré, bien entendu cependant et à condition que la cour de Danemark ne traîne pas la négociation, mais l'accélère et la finisse au plus tôt, tout comme vous le dites, et qu'elle m'envoie incessamment alors les secours réels qu'elle s'est engagée de me prêter, principalement pour couvrir ma ville de Colberg d'un siège que les Russes menacent de faire bientôt, et pour contenir les Suédois en Allemagne des nouvelles opérations contre mes États.
l ne nous reste à présent aucune autre résolution à prendre, et, d'ailleurs, les vrais intérêts de mon État demandent que je voie toujours mieux le Danemark en possession du Holstein ducal, que de le voir incorporé, pour ainsi dire, à l'empire de Russie, comme une province en dépendante; ce que tout prince de l'Empire bon patriote et des puissances étrangères encore ne sauraient envisager d'un œil indifférent.
Federic.
Nach der Ausfertigung.
12102. AU PRINCE HENRI DE PRUSSE.
[Au camp de Meissen, 22 mai 1760.]2
J'ai3 grand' peine à croire cette nouvelle,4 nos lettres de Danzig sont fraîches; ce doit être Browne qui marche avec 4000 hommes pour Posen, et qui peut-être aura répandu ce bruit. Tant que Soltykow n'est pas de retour à l'armée, il n'est pas apparent que les Russes commencent la campagne.
Federic.
Nach dem Concept. Eigenhändig.
12103. AN DEN GENERALLIEUTENANT PRINZ VON HOLSTEIN-GOTTORP.5
Lager bei Meissen, 22. Mai 1760.
Es ist vor einigen Wochen bereits, dass Ich an Ew. Liebden die Ordre ergehen lassen,6 mit denen bei dortigem Corps d'armée von Mir
1 Vergl. S. 306.
2 Das Datum nach der Ausfertigung.
3 In der Ausfertigung wird zunächst der Empfang eines zweiten Schreibens des Prinzen vom 20. bestätigt.
4 Prinz Heinrich hatte, Sagan 20. Mai, geschrieben, er habe die Nachricht erhalten, dass Fermor mit 40000 Mann nach Posen marschire.
5 Die Berichte des Prinzen im Monat Mai sind datirt am 6. aus Nordhausen, am 22. „im Lager bei Fritzlar“ . (Ein Bericht, welcher durch ein Verschreiben des Prinzen das Datum „Cossdorf 13. Mai“ trägt, ist vom 13. Juni zu datiren, da er die Antwort auf das Schreiben des Königs vom 10. Juni bildet.)
6 Vergl. S. 282. Anm. 2.