<381> de nouvelle entre ce temps qui les dérange, c'est une marque qu'il faut qu'il soit arrivé un changement dont je ne saurais avoir des nouvelles avant le 22 de juin. Cependant, vous verrez que Schuwalow1 est encore à Pétersbourg, et par2 les nouvelles de Danzig que je vous communique également,3 n'annoncent rien qui puisse nous porter à croire que l'armée russe se mette en marche avant les premiers jours du mois de juin. Tout ce que je vous dis sur tout cela, ce sont mes idées, je ne les garantis pas cependant, et si la grande affaire nous manque, il faut ou bien en Poméranie ou qu'en Lusace nous en venions à une bataille; pour ici, je suis sûr de l'avoir, quand il me plaira, mais je crois devoir me tenir très serré jusqu'à ce que je sache à quoi m'en tenir de la part de ceux qui seuls peuvent finir notre cruel embarras. Mes 10 escadrons de l'armée alliée seront le 11 à Leipzig; ce sera quelque chose, et, si je suis obligé d'en découdre, je les garderai ici, sinon, ils iront à Fouqué.
Federic.
En attendant vous ferez bien de faire ébruiter adroitement, pour que cela passe dans le public, que, si Laudon entreprendrait d'entrer dans les montagnes de la Silésie, vous le laisserez passer tranquillement, jusqu'à ce qu'il arriverait dans le plat pays, mais que ce serait alors que vous lui tomberez sur le corps.
Federic.
Der erste Theil des Schreibens nach dem eigenhändigen Concept; der Schluss „En attendant vous fêrez etc.“ nach der Ausfertigung.
12122. AN DEN GENERAL DER INFANTERIE BARON DE LA MOTTE-FOUQUÉ.
Lager bei Meissen, 30. Mai 1760.
Der König wiederholt den Befehl, alle Berichte an ihn chiffrirt zu schicken.4
Demnächst so sehe Ich wohl ein, dass, wie Mir schon lange bekannt, unsere Mittel gegen den Feind alle sehr schwach seind; aber nun kommt es darauf an, zu sehen, ob Laudon sogleich wird in Schlesien penetriren wollen. Wäre dieses, so müsstet Ihr sehen, ob Ihr auf eine Art, dass es an ihn kommen kann, noch aussprengen könnet, dass Mein Bruder der Prinz Heinrich nicht eher dem Laudon auf den Hals gehen würde, als bis er aus dem Gebirge herauskommen würde, inzwischen denselben machen lassen werde, was er könnte.
Sonsten wird es darauf ankommen, dass man sehe, was die Türken thun würden, so sich zwischen hier und dem 4. oder 6. Junii zeigen muss. Da dieses nicht mehr lange hin ist, so müssen wir die wenige Zeit noch abwarten, Ihr aber könnet ausser vorigem inzwischen noch aussprengen lassen, dass auch Ich bald mit frischen Truppen Selbst
1 So; gemeint ist Soltykow.
2 So; im Déchiffré der Ausfertigung „puis“ .
3 Liegen nicht vor.
4 Vergl. Nr. 12116.