<437> und Hess diesseits 2 oder 3 Bataillons auf die Anhöhen und liess sie verschanzen. Wenn er auch wollte, so könnte er ein Detachement nach die Katzenhäuser schicken, die den Feind da wieder wegjagen würden: einige Bataillons Infanterie, Dragoner und Husaren, nicht um den Posten zu behaupten, sondern sie nur zu verscheuchen.

Was Mich betrifft, so könnte Mich nicht von hier rücken, es wäre dann, dass Ich entweder mit Daun geschlagen hätte oder dass er nach Schlesien mit der Armee ginge. Auf den Fall dieses geschähe, so würde er gegen die Reichsarmee in dem starken Lager stehen bleiben, und würde, ehe Ich hier wegginge, ihm ein Detachement von 5 Bataillons und 5 Escadrons zuschicken, womit er stark genug, um den Parteikrieg gegen die Reichstruppen auszuführen.

Weisungen [Bleinotizen] für die Antwort; auf der Rückseite des Berichts von Hülsen, d. d. Proschwitz 20. Juni.


12194. AU GÉNÉRAL-MAJOR DE KROCKOW.

[Radeburg, juin 1760.]

Je ne saurais encore changer votre position jusqu'à présent, à cause qu'il faut que je tire premièrement à moi tout ce qu'il y a à Meissen qui appartient à mon armée. Je vous envoie un renfort de 3 bataillons et de quelques hussards; pour peu que je voie plus clair dans les mouvements de l'ennemi, je changerai mes dispositions en conséquence.

Federic.

Nach dem Concept.


12195. AU MINISTRE D'ÉTAT COMTE DE FINCKENSTEIN A MAGDEBURG.

Radeburg, 21 juin1 1760.

J'ai reçu votre lettre du 17 de ce mois. Vous savez que je n'ai jamais cru qu'il y aurait à faire quelque chose avec une cour aussi faible que celle de Danemark,2 et je n'aurais pas pris la peine d'entrer dans quelque négociation avec cette cour au sujet de quelque acte de vigueur à entreprendre, si je n'y avais voulu condescendre par pure complaisance pour le roi d'Angleterre qui le désirait, en conséquence des lettres que le baron Münchhausen vous écrivit,3 quoique je crus d'abord que ce serait peine perdue; mais qu'en Danemark on ait pu penser de se procurer par là des cessions, voilà ce qui m'a extrêmement surpris, l'envisageant comme insolent. Cependant j'applaudis parfaitement au sentiment que vous me marquez à ce sujet, savoir de laisser tomber tout-à-fait et tout de suite cette affaire, sans en témoigner le moindre dépit, ni ressentiment, afin



1 Vom 21. Juni ein Schreiben an Voltaire in den Œuvres Bd. 23, S. 86 (vergl. dazu S. 461. Anm. 4) und an d'Argens, daselbst Bd. 19, S. 179.

2 Vergl. S. 396.

3 Vergl. S. 305.